VIIème Congrès International des Familles de Victimes du Terrorisme à Paris du 15 au 17 septembre 2011

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Le congrès est place sous le Haut Patronage de Monsieur Nicolas Sarkozy, Président de la République ;

  • SAR le Prince Felipe des Asturies participera à la cérémonie d’ouverture ;
  • Le concert offert par M. Bertrand Delanoë, Maire de Paris, dans la soirée du 16 septembre, se tiendra au Théâtre du Châtelet et nous sera joué par l’Ensemble orchestral de Paris ;
  • L’INHESJ (Institut National des Hautes Etudes de la Sécurité et de la Justice) a accepté d’être notre partenaire scientifique ;
  • La Fondation HEYDAR ALIYEV a accepté de soutenir financièrement le congrès .

Vous trouverez ci-dessous le texte complet de l’invitation :

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Invitation A.F.V.T

Notre compatriote Nicole Guiraud représentera les victimes Pieds-Noirs du terrorisme FLN durant la guerre d’Algérie.

La présidente d’une association de victimes Algériennes du terrorisme en Algérie a déclaré :

« Je n’accepterai jamais qu’on cite le FLN comme organisation terroriste alors que la lutte armée durant la guerre de libération était sacrée et noble..." et a menacé de se retirer du congrès.

On peut penser qu’en 1992/93, les Islamistes croyaient eux aussi mener une action sacrée et noble, qui n’était en fait que du terrorisme.

Bien entendu la polémique s’est créée autour de cette question :

Le FLN était-il une organisation terroriste ?

La question mérite d’être posée auprès de nos dirigeants qui accueillent parfois chaleureusement et sans pudeur des poseuses de bombe et tueuses de femmes et d’enfants sans vergogne ni repentir. Privilégiant le sens du commerce au sens de l’honneur, certains ont trouvé la réponse la plus matériellement efficace, faisant peu de cas de la justice et la compassion.

Est-il était nécessaire de rappeler que la tuerie d’El Hallia, le 20 Août 1955, n’est pas un acte de lutte armée entre deux ennemis, mais le massacre programmé et sans péril de populations civiles sans armes et sans défense.

Ce jour là, le FLN nous montrait son vrai visage au comble de l’horreur, au comble de la lâcheté…Le message était clair, terroriser les populations.

C’est ce qu’on appelle du terrorisme.

D’autres faits aussi peu glorieux et lâches ont été commis pendant la vague d’attentats dans les lieux publics des villes et des villages.

Les poseuses de bombes, dont certaines ont poursuivi une carrière universitaire en France ( !), ont déposé leurs sacs mortels dans les cinémas, les bus, les cafés, etc…Partout où elles étaient sures de provoquer un maximum de victimes innocentes.

Certains les appellent " résistantes" en référence à la Résistance Française…Les résistant Français ont-ils déposé des bombes dans des endroits publics ouverts aux familles et leurs enfants comme le Milk Bar ?

Pas d’amalgame. Tuer des innocents n’est pas résister, et RIEN ne peut le justifier.

Doit-on parler du massacre des enseignants, qui délivrait ce message : « n’allez pas vous instruire auprès des Français  », terreur à l’appui.

Peut-on considérer comme acte de résistance l’assassinat d’un vieux médecin de campagne, dévoué et estimé de tous, retrouvé égorgé sur la route d’un douar, près d’Aïn M’lila, d’où il venait de sauver une jeune maman algérienne ?

Doit-on parler du 5 juillet 1962, où une manifestation prétenduement pacifique (mais sauvagement meurtrière) a réduit à néant toute possibilité de « vivre ensemble » ? Les A.T.O puis l’ALN récemment entrée en Algérie ont pris part au massacre contre des civils désarmés, alors qu’ils n’avaient jamais combattu, stationnés dans des casernes au Maroc

Ce jour là aussi, la terreur avait un message à porter :

« La valise ou le cercueil  ».

Ainsi donc, la longue liste des faits et méfaits imputés au FLN nous apporte une réponse claire, et leurs victimes ont le droit d’être représentées dans une organisation internationale, pour expliquer la souffrance de l’incompréhension, et l’espoir d’une reconnaissance.

N’en déplaise...

S’il était nécessaire de préciser l’indécence du doute, on rappellerait que le terrorisme FLN, c’est environ ;

  • 10 000 victimes d’origine Européenne,
  • 200 000 victimes d’origine Arabo-Berbères (dont près de 100 000 Harkis et leurs familles)
  • Une quantité inconnue de membres du MNA ou de pauvres villageois proches du MNA assassinés par le FLN.
  • 7000 Arabo-Berbères assassinés en France Métropole .

Il est évident de constater qu’aucune autre organisation en Algérie n’a eu le degré de nuisance criminelle du F.L.N.

Et si les morts pouvaient parler, ces centaines de milliers de morts dont le souvenir gênant, toujours vivant cependant auprès de ceux qui réclament Vérité et Justice, ils nous raconteraient leur calvaire et leurs souffrances, l’inhumanité atroce, et la barbarie de leurs assassins.

F.P

Août 2011

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Mémorial Instituteurs et Instructeurs Assassinés
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Le sourire des assassins. Pr Lehman
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LE FLN FUT TERRORISTE.

août 2011.

Mme Nicole Guiraud a perdu un bras en automne 1956 à la suite d’un attentat commis par le FLN au Milk-Bar à Alger. Elle a été invitée à témoigner au 7ème Colloque de l’Association Française des Victimes du Terrorisme à Paris. Fureur du Fln algérien qui craint d’être ainsi stigmatisé comme une organisation terroriste.

Il a donc fait donner quelques associations satellites pour dénoncer l’invitation de Mme Guiraud.

A cette occasion, il est intéressant d’examiner l’argumentation employée par le FLN et ses sympathisants pour nier le caractère terroriste de son activité durant la guerre d’Algérie.

Mme Flici, secrétaire générale de l’ONVT (Organisation Nationale algérienne_ des Victimes du Terrorisme reproche à l’association française de ne pas faire de "distinction entre le terrorisme et les actions de lutte pour la libération du peuple algérien du colonialisme criminel et barbare ".Un peu auparavant, elle avait écrit dans son communiqué : "En tant que fille de chahid(cad de combattant du FLN tombé au combat) je n’accepterai jamais qu’on cite le FLN comme organisation terroriste alors que la lutte armée durant la guerre de libération était sacrée et noble..."

IL Y A LA UNE CONFUSION CARACTERISTIQUE.

Je ne pense pas personnellement que la lutte du FLN était sacrée et noble. Mais peu importe en l’occurrence. Cette dame , elle, le croit. Il n’en demeure pas moins que son raisonnement repose sur un syllogisme grossier : La cause était sacrée et noble DONC les moyens utilisés ne peuvent pas avoir été ignobles. On pourrait sourire si la matière n’était grave. Car, la plus sacrée des causes (et celle du FLN reste ouverte à bien des contestations de ce chef) sera , en tout état de cause , discréditée par le recours au Mal.

En d’autres termes, la fin ne justifie pas les moyens.

Il y a belle lurette que cette thèse a été réfutée dans notre vieille Europe par tous ceux, écrivains, prêtres théologiens, philosophes qui se sont préoccupés de morale.......

Albert Camus leur a jadis prêté sa voix : "Quelle que soit la cause que l’on défend, elle restera toujours déshonorée par le massacre aveugle d’une foule innocente où le tueur sait d’avance, qu’il atteindra la femme et l’enfant."

Nicole Guiraud est donc l’incarnation vivante du déshonneur du FLN. On comprend dès lors qu’il ne soit pas content.

Ceci est difficile à saisir par les soutiens du FLN. Il s’est même trouvé un universitaire allemand (dont il vaut mieux oublier le nom) pour justifier les actions terroristes contre les Européens pendant le conflit algérien. Selon lui, la majorité de cette population soutenait le colonialisme ; il était donc justifié de s’en prendre à elle aveuglément. Laissons ce malheureux à ses horribles divagations.

Une certaine Mme Benhabylès, ex-ministre algérienne, a également publié un communiqué sur le même sujet. Elle s’insurge : "Ils qualifient, dit-elle "nos résistants et moujahidines de terroristes".

Or, le tueur qui sait d’avance qu’il atteindra la femme et l’enfant, et agit ainsi peut bien être appelé" résistant" par des idéologues, il reste un tueur.

La même dame pose plus loin une étrange question :"Dit-on de Jean Moulin qu’il était un terroriste ?"

Non, évidemment. Car J. Moulin n’a jamais commandé d’attentat comme ceux du Milk Bar, de la Cafétéria ou comme le massacre de Mélouza.

La Résistance française a commis des erreurs. Elle n’a jamais eu recours au terrorisme en faisant périr sciemment des civils innocents visés en raison de leur origine ethnique ou religieuse.

JM Aout 2011

Voir en ligne : http://www.clan-r.org/portail/VIIem...

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