Vive la rentrée !! Devenez "promoteur" d’une projection de "La Valise ou le cercueil" ! (...)
Situation en Libye Menaces réelles sur l’Algérie
La situation en Libye suscite les plus vives inquiétudes au plus haut niveau des institutions sécuritaires du pays. Légitime, l’Algérie partage une frontière d’un millier de kilomètres, désertée par les militaires libyens dès le début des événements.
La crainte vient non seulement des phalanges d’Al Qaîda, qui ont trouvé un terrain propice pour renforcer leur force de frappe humaine et matérielle, mais également d’El Gueddafi, toujours imprévisible et capable des pires scénarios, mais aussi de l’après-El Gueddafi, avec un CNT dont les visées ne sont toujours pas claires. Aujourd’hui plus que jamais, avec une Tunisie affaiblie et une Libye en guerre, le flanc est du pays est dangereusement exposé, suscitant une mise en état d’alerte maximum des forces armées, et un redéploiement des unités de l’ANP et des gardes-frontières, alors qu’auparavant, les troupes étaient plutôt orientées vers les frontières avec le Mali, le Niger, la Mauritanie et le Maroc. Dès le déclenchement des événements, des colonnes entières de Maliens, Nigériens et Tchadiens se sont dirigées vers la Libye pour prêter main-forte à El Gueddafi, l’organisation terroriste Al Qaîda pour le Maghreb, dirigée par Abou Zeïd, réorientait ses troupes vers « le djihad » en Libye, alors qu’El Gueddafi ouvre les portes de ses armureries à la population.
Les premiers à réagir sont les officiels tchadiens qui déclarent qu’une importante quantité de lance-missiles sol-air est désormais entre les mains des membres d’Al Qaîda. Les premières cargaisons introduites en Algérie sont interceptées par les militaires, alors qu’elles venaient de traverser la frontière. Mais sont-elles les seules ? On n’en sait rien. Ce qui est certain, c’est que la bande frontalière est impossible à contrôler au kilomètre près. En outre, il n’est pas exclu qu’El Gueddafi, dans sa folie meurtrière, puisse compliquer davantage la situation en bombardant les villes les plus proches de la frontière, suscitant la réaction de la coalition avec tous les dommages collatéraux que cela suppose. Un tel scénario n’est pas à exclure. A ce titre, une cellule de crise a été installée par les autorités sécuritaires et suit de très près les événements. Avec cette crise, l’Algérie se retrouve isolée.
Voir en ligne : http://www.elwatan.com/actualite/me...