Nicolas Sarkozy lance la campagne pour 2012 - par Ivan Rioufol

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Nicolas Sarkozy <span style=
"color: #333333;">ouvre la campagne pour la 
présidentielle de 2012. Alors
que
Dominique Strauss-Kahn en est encore à s’abriter derrière sa femme, <span style=
"color: #333333;">Anne Sinclair,
 qui fait savoir, au Point<span style=
"color: #333333;">, qu’elle "ne souhaite pas" que son mari fasse un second mandat à la tête du FMI
(et donc qu’il pourrait participer à la compétition nationale), le chef de l’Etat s’est lancé depuis quelques jours 
"à la recherche du peuple
perdu",
 pour reprendre le titre du recueil des bloc-notes 2010 qui vient de paraître (Editions de Passy). J’y écris, dans une
introduction : 
"La rébellion qui s’installe dans les esprits s’impose déjà comme une nouvelle donne en politique (...) C’est pourquoi les
dirigeants, s’ils veulent retrouver leur légitimité, sont contraints de partir à la recherche du peuple perdu, en acceptant l’élémentaire autocritique sur leurs insuffisances, sur leurs
erreurs, leurs aveuglements, leurs entêtements. Ils doivent, pour cela, modifier en profondeur leur manière de s’adresser aux citoyens, en allant plus souvent à leur rencontre, en écoutant
moins les experts et davantage les homme de terrain et d’expérience, en favorisant des référendums d’initiative populaire comme la Suisse sait le faire, au grand dam de ces < démocrates >
qui n’aiment pas le peuple (...)".

 
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"color: #333333;">
C’est dans cette perspective électoraliste d’une reconquête de la
confiance
 de la population qu’il faut replacer, il me semble, les critiques formulées par le président contre
une 
Justice trop éloignée des Français et de leurs demandes de protection (j’y reviendrai
dans le bloc-notes de vendredi). Mais il est évident que l’Etat ne peut s’exempter, s’il veut être crédible, d’une semblable mise en cause : plus sans doute que les juges, les hommes politiques
eux-mêmes ont à multiplier les signes d’une proximité avec la vie de gens. C’est pourquoi j’approuve le choix de Sarkozy, annoncé ce mercredi matin, de demander désormais à ses ministres
de
"privilégier la France" pour leurs vacances et de soumettre au premier ministre leurs invitations à
l’étranger, après les polémiques visant 
Michèle Alliot-Marie et son escapade dans une
Tunisie déjà en ébullition ou 
François Fillon et son séjour en Egypte à l’invitation
de 
Hosni Moubarak. Je trouve d’ailleurs obscène le comportement de <span style=
"color: #333333;">la gauche donneuse de leçons,
 quand elle se retranche elle-même dans ses <span style=
"color: #333333;">riches riads marocains en cautionnant un régime guère moins autoritaire que ceux des autres pays du Maghreb
contestés par leur peuple. Qu’en pensez-vous ?


Ivan Rioufol

L’article original peut être consulté sur le blog de Ivan Rioufol

Voir en ligne : http://www.drzz.info/article-nicola...

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