Les Saint-Eugénois à La Londe des Maures Raconté par Gérard STAGLIANO

, par  Jean Claude THIODET ✞ , popularité : 27%

Cette année La Londe-les-Maures grouillait de Saint-Eugènois mais par simple prudence je m’en tiendrai aux quartiers qui me sont les plus chers, le Plateau (le mien) et les Deux-Moulins, mon port d’attache sportif.

Pour la première fois, à La Londe-les-Maures, les Deux-Moulins voyaient la famille Nocchi, une véritable institution du lieu, puisque toute la partie Sud, colline y compris, lui appartenait. Bien évidemment, il ne s’agissait pas des regrettés Édouard et Liliane Nocchi, née Oliver, ni même de Claude et de son épouse Irène, née Perez, également disparus, mais de la génération suivante. Marie-Claude, la fille des deux premiers cités, avait tenu à rejoindre ses cousins, Maurice et Michèle, les enfants de Roger, l’aîné de la fratrie que tout le monde aux Deux-Moulins avait surnommé Peppone. Sa ressemblance avec l’acteur italien Gino Cervi, le comparse de Fernandel (Don Camillo) et sa moustache, avait permis cette fantaisie.

Mais ils n’étaient pas les seuls à venir pour la première fois à La Londe-les-Maures, il y avait dans leur sillage le quartier de Bou-Amar, ou si l’on préfère celui de La Vigie, qui y avait délégué Jacques Pennacchio, lequel avait convaincu les frères Acher, Jean-Robert et Michel, les fils de Robert Acher, de l’y rejoindre. Ce qu’ils s’empressèrent de faire avec une joie non dissimulée. Robert Acher, leur père aujourd’hui disparu, jouait avec le nôtre des interminables parties de jacquet au bar de la Grande Terrasse, chez Pierrot Bellan, et il avait surnommé notre géniteur Mac-Arthur. Nous l’avons appris ce samedi 27 juin 2009 de leur bouche. Ils se retrouvaient tous ces anciens trop tôt disparus par filiation interposée.

Et, cerise sur le gâteau, il y avait aussi de cet endroit la plus célèbre d’entre nous, Héda Frost en personne, qui nous avait déjà promis l’an dernier sa présence, qu’elle dut annuler au tout dernier moment. Mais cette fois elle était bien présente.

Nous avions aussi convaincu notre oncle maternel, Norbert Mirallès, de venir se retremper dans l’ambiance de ses Deux-Moulins. Et du haut de ses 87 printemps, il aura forcé l’admiration des plus jeunes, car en plus, pour tous les volleyeurs que nous avions été, il était le bras droit de Pierre Bellan à l’Olympique des Deux-Moulins, l’O.D.M.

À tous ces visages s’ajoutait celui de Georges Wassong, un habitué et notre coéquipier de l’O.D.M comme de l’A.S.S.E, venu en voisin de Sanary.
Il y avait aussi les habitués et notamment les époux Castagnier, Hyèrois d’adoption, dont bien sûr Édith qui avait réussi un autre tour de force : faire venir deux couples amis mais concernés par les Deux-Moulins, Gilbert et Nathalie Van de Loo et Antoine Martinez et Colette Bethenod. Le premier était le neveu de l’exploitant du cinéma plein air et ensuite du cinéma VOG des Deux-Moulins dont il était, durant l’été, l’opérateur. Son épouse est de la Pointe Pescade. Le deuxième couple c’était un peu différent, Antoine Martinez natif de Fort de l’eau, a retrouvé Colette Bethenod qu’il connaissait, de la villa jouxtant celle des Laget, à deux pas de la « Grande Terrasse » par conséquent.
Pour conclure, il y avait également Jeannot Paya et Georges Courty, tous deux du Plateau, qui étaient accompagnés de Pierre Hivert, de la Poudrière. Sans omettre Michèle Verrier, épouse Bresse, du Plateau et les incontournables Dédé Turc, Paul Santacreu et Alain Hanana qui comptent parmi les initiateurs et organisateurs de cette petite et sympathique fête annuelle avec Serge et France Domenech.

Gérard STAGLIANO
gerard-stagliano@orange.fr

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