Nous apprenons la démission du HCR de Madame Andrée Montéro.
Le Manifeste des Rapatriés -
Article de Benammar Christian lu sur le blog
http://mdame.unblog.fr/2009/12/19/intervention-des-participants/#comment-4742
En 1949, au lendemain de l'effroyable guerre 39-45, Robert Schuman
(grand artisan du Traité de la CECA) disait, à propos de la construction
de l'Union Européenne, qu'on ne devait la faire que pas à pas, dans le
strict respect de la souveraineté des nations et sans projet d'ensemble .
C'est dans cet esprit d'union et d'ouverture qu'est proposée la création
en France de la Province des Rapatriés.
Au stade conceptuel, la Province des Rapatriés est une entité non
territoriale, juridique, administrative et politique rassemblant les
populations réfugiées en France du fait de l'indépendance et de la
décolonisation des pays de l'ex-Empire français (principalement : Algérie,
Maroc, Vietnam, Madagascar, Sénégal, Mali…).
Porte-voix d'une minorité dépourvue d'expression politique, la Province a
pour vocation de protéger et accompagner les droits citoyens des Rapatriés.
Elle recouvre une population additionnelle d'environ 6 à 8 millions de
citoyens français superposée aux précédentes immigrations du travail
d'après-guerre.
Ces rapatriés et leurs descendants restent, toutefois, profondément attachés
à leurs racines, au point que la plupart vivent encore comme un traumatisme,
tant la rupture des liens avec les pays d'origine que leurs difficultés
d'accueil ou d'insertion.
Malheureusement, les Français de souche (patos) se sont montrés peu
sensibles à leur histoire pourtant dramatique, défigurée, jamais légitimée,
privée comme à dessein d'une interrogation des passions et du destin
(façon Autant en emporte le vent) transcendant mémoire et conscience
hexagonales.
Un énorme travail d'ancrage-intégration reste donc à faire en faveur de
ce petit peuple écartelé, divisé, controversé, même si, pour une partie
restreinte des Rapatriés (15%) l'intégration ne pose pas de
problème, sinon encore au plan symbolique et affectif.
Le statut organique de la Province des Rapatriés est , au stade de la
création , celui d'une association nationale, adossée à l'Union des
Français de l'Étranger (UFE), association puissante, monopoliste, dévolue
aux expatriés.
La Province a ainsi pour objectifs constitutifs :
I - l'ancrage et l'intégration en France des populations rapatriées
originaires des pays de l'ex-Empire ( : PN, Harkis, Mixtes, Naturalisés,
descendants, Enfants français d'immigrés) constatant que la ghettoïsation
et le communautarisme sont devenus un mode calamiteux de régulation
des rapports sociaux en conflit frontal avec les règles de vie fondamentales
de la société française.
II - la mise en oeuvre du concept de gestion-représentation des populations
concernées afin de permettre aux Rapatriés d'exercer leurs droits citoyens
dans tous les domaines où les communes, les départements et les régions
n'ont pas vocation ni compétence à agir, notamment :
État-civil, archives, successions, biens personnels à l'étranger,
populations non encore rapatriées, mariages, associations , représentation
politique, cimetières, célébrations, manifestations, indemnisations,
reclassements, commerce et projets industriels avec les pays d'origine,
emploi-formation, sécurité, promotion arts et culture, Sécurité sociale,
pensions mixtes, soins, législation extra-muros concernant les Rapatriés,
jumelages, tourisme, etc….
III - la participation à un Accord global de coopération-développement
convenu avec les pays de l'ex-Empire sur 4 plans :
a - la couverture alimentaire et sanitaire.
b - l'accroissement des ressources en eau .
c - le développement des ressources énergétiques.
d - la régulation des flux migratoires
collé à partir de <http://mdame.unblog.fr/2009/12/19/intervention-des-participants/#comment-4742>
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