Le Groupe d’action des rapatriés contre la vente d’un logement

, par  Kir , popularité : 9%
Malgré les décrets, les dispositions, les promesses,
les nôtres sont encore menacés de tout perdre

L’édition du 6 février 2010 de Var Matin -cliquer ici pour lire l’article- titre :

Le Groupe d’action des rapatriés contre la vente d’un logement

Le Groupe d’action des rapatriés est venu bloquer la visite d’un appartement d’un des siens, mis aux enchères suite à des difficultés financières.

Hier matin 11 heures. Une trentaine de personnes envahit la cage d’escalier de la résidence Saint-Clément. Le calme règne. Quelques minutes plus tard, Maître Baroso, assisté d’un officier de police, tente de pénétrer dans l’immeuble afin de faire visiter un appartement vendu aux enchères.

« Au nom du Groupe d’action des rapatriés, nous vous interdisons de monter car cette vente est illégale ! », s’exclame Pierre Cioméi, un des responsables de l’association.

La visite n’a pas eu lieu

« En effet, en vertu de la loi de 2007 sur la protection du toit familial des rapatriés, cette procédure est irrégulière. Du reste, le dossier de notre camarade est actuellement à l’étude par les membres de la MIR (mission interministérielle des rapatriés). »...

...Le groupement aura obtenu un répit en l’attente de la décision de la MIR...

Les décisions de la MIR nous laissent sceptiques quant à défendre véritablement les intérêts des PN, qu’ils soient moraux ou matériels. La majorité d’entre nous ne s’estime ni représentée, ni soutenue par "ce machin", aurait dit "qui-vous-savez".

L’association USDIFRA (cliquer ici) se bat pour la sauvegarde de nos intérêts matériels, trop souvent oubliés au profit de notre seule histoire.

*****

Il serait dommageable d’écarter la question matérielle de notre combat de mémoire. Elle en est un pilier fondamental sans lequel celui de la mémoire devient incohérent. Elle est un levier incontournable à la réussite de notre union. On ne peut en effet laisser sur le bord de la route une partie de notre communauté.

Notre solidarité ne peut et ne doit pas s’arrêter à la seule défense de nos racines, de notre passé, notre culture.
Nous avons aussi été spoliés, et moralement, et matériellement, sans que justice nous soit encore rendue, ou si peu :

INDEMNISATION (cliquer ici pour consulter l’article de l’USDIFRA) :

Contrairement à l’idée largement répandue dans l’opinion publique, 42 ans après leur exode, les rapatriés ne sont toujours pas indemnisés équitablement.

L’indemnisation représente, 42 ans après, 40% de la valeur des biens spoliés...

Les accords d’Evian impliquaient l’indemnité de la France et de l’Algérie.

La France s’est employée à le faire dans sa portion la plus congrue, en nous désavantageant le mieux qu’elle pouvait. Pourtant, elle se veut le champion de la défense des Droits de l’homme. Sans les appliquer en égalité pour tous. L’État a toujours cherché à fuir sa responsabilité, pourtant bien établie, dans le drame qui nous a touchés. La justice ne peut, indéfiniment, camoufler cette dérobade.

Et l’Algérie ? Rien ! Nada ! pas même un cornet de cacahuètes !
Ce qui ne l’empêche de venir encore chercher des poux dans la tête de notre nation.

Et on vient encore nous parler des "fameux accords", ceux, qu’entre nous nous qualifions "d’accords déviants".

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