Le Comité VERITAS écrit au Président de la République

, par  Jean Claude THIODET ✞ , popularité : 6%

Jean-Marie AVELIN Fronton, le 1er février 2011
Président

à

Monsieur Nicolas SARKOZY
Président de la République
Palais de l’Elysée
55 rue du Faubourg Sain
75008 PARIS

LETTRE OUVERTE RECOMMANDÉE

Monsieur le Président de la République,

N’est-ce pas vous qui disiez, lors d’une conférence de presse récente :
« Excusez-vous et on vous imposera l’humiliation, puis une humiliation encore plus forte » ?

N’est-ce pas vous, également, qui avez récemment déclaré lors du dernier enlèvement de Français par Al Qaïda au Maghreb que ce crime odieux devait « renforcer la détermination de la France à lutter sans relâche contre le terrorisme et contre les terroristes » ?

Vous avez même ajouté, nous semble-t-il :

« Les démocraties ne peuvent accepter cela. Les démocraties, c’est leur honneur et c’est leur noblesse, doivent lutter pied à pied contre ces barbares venus d’un autre âge qui veulent terroriser le monde entier. ».

Où a pris naissance cette barbarie et cette violence indignes de l’Humanité, si ce n’est en Algérie, et en temps de guerre contre un terrorisme déjà fomenté par le panarabisme ?

Or, chaque 19 mars, la FNACA, pour célébrer surtout la démobilisation des jeunes appelés en Algérie, rend hommage à ce même terrorisme entre les mains duquel le Chef de l’État français d’alors avait remis le 19 mars 1962, non seulement le sort des Français d’Algérie de toutes ethnies, mais aussi celui de 537 jeunes soldats français prisonniers qui n’ont jamais été rendus à la France.

Avant votre élection, vous aviez affirmé, Monsieur le Président de la République, et vous nous l’aviez écrit,

« il n’est pas question que le 19 mars soit une date officielle de commémoration ».

Aujourd’hui une rumeur persistante nous informe que votre ministre de la Défense, M. Alain Juppé, s’apprêterait à confier le secrétariat d’Etat aux Anciens Combattants à M. François Rochebloine, membre du Conseil Parlementaire de la FNACA !

Si cette information est fondée, Monsieur le Président de la République, quel choix pourrait être plus mauvais que celui d’un ministre de la Défense prônant la date du 5 décembre comme seule officielle et autorisée pour commémorer tous les morts de l’Algérie Française, et choisissant comme secrétaire d’État aux anciens combattants un homme qui, par ses engagements antérieurs, a toujours célébré la date maudite du 19 mars comme celle d’un cessez-le-feu que tout le monde, aujourd’hui, sait avoir été inexistant ?
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Mais, il y a pis encore…

Votre Ministre de la Culture, M. Frédéric Mitterrand, s’est déjà brillamment illustré à la sortie du livre de Saïd Bouamama

« Nique la France »

en ignorant la requête que nous n’avons pas été les seuls à lui adresser, en temps utile, je le précise. Il n’a sans doute pas réalisé que ce livre – car, bien entendu, il ne l’a pas lu – mais qui fleurit, aujourd’hui dans les vitrines des libraires ou dans les grandes surfaces, ce livre prônant la révolte des quartiers populaires et inculquant aux jeunes générations la haine de notre pays, était, à lui seul, une « humiliation » pour la France, apte à en faire naître de beaucoup plus fortes…

Mais il ne s’est pas arrêté là. Aujourd’hui, ce gaucho-fasciste, sous l’influence de Serge Klarsfeld, se livre à une autre initiative, beaucoup plus lourde de conséquences : il proscrit votre écrivain préféré, Louis Ferdinand Céline, taxé justement d’antisémitisme, du recueil des célébrations nationales de 2011…

Selon son préambule, ce recueil établit la liste de :

« ceux dont la vie, l’œuvre, la conduite morale, les valeurs qu’ils symbolisent, sont, aujourd’hui, reconnues comme remarquables. ».

Donc, Céline étant exclu, il fallait que son remplaçant symbolise, pour sa part, des valeurs remarquables.

Votre ministre de la Culture, dans une logique qui n’appartient qu’à lui, a choisi… Franck Omar Fanon !

Or, nul n’ignore que les valeurs dont a fait montre ce psychiatre français d’origine martiniquaise n’étaient que celles d’une haine raciale poussée à l’extrême contre… la France !

C’est ainsi qu’il s’engagea, en 1954, dès le début de la guerre d’Algérie, parmi les fomentateurs du FLN à Tunis, et collabora activement à « El Moudjahid », organe de presse de ce mouvement terroriste appelant à terroriser, avec une cruauté inouïe, toutes les populations d’Algérie !

Franck Omar Fanon, qui fut même ambassadeur du G.P.R.A. au Ghana, n’a jamais délivré qu’un seul message, un appel à la haine, à l’oppression, à la terreur et au massacre. Qui a oublié son dernier ouvrage criminogène « Les damnés de la terre », haine délirante à l’encontre de l’Europe tout entière :

« Quittons cette Europe qui n’en finit pas de parler de l’homme tout en le massacrant… » ?

Voilà le message remarquable de celui que votre Ministre de la Culture s’apprête à honorer, le message d’un psychiatre dont la mission normale est d’apaiser les corps et les esprits, mais qui n’a offert au monde que le spectacle de la pire aliénation qui puisse ravager l’humanité, celle de la haine et de la violence !

Devant de telles déviances, sans cesse renouvelées, nous sommes en droit, Monsieur le Président de la République, de vous poser les questions suivantes : votre Ministre de la Culture est-il le plus piètre des serviteurs de l’Etat ? Ou bien, l’Etat Français lui-même n’est-il plus que sa propre caricature ?

Souhaitant que cette lettre ouverte ne reste pas sans réponse de votre part, ce qui équivaudrait à une approbation du préjudice coupable que votre Ministre de la Culture, par idéologie ou par stupidité, cause à la France,
Veuillez agréer, Monsieur le Président de la République, l’expression de nos sentiments déférents.

Pour le Comité VERITAS

Jean-Marie AVELIN Geneviève de Ternant Alain Algudo
Président Vice-présidente Vice-président

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