Vive la rentrée !! Devenez "promoteur" d’une projection de "La Valise ou le cercueil" ! (...)
La victoire en déchantant Quelques articles relevés sur le net
Grande affluence aux conférence-débats autour de « Notre ami Bouteflika »
Les conférence-débats autour de « Notre ami Bouteflika » organisées à Paris (14 octobre) et Marseille (17 octobre) à l’initiative de Radio Galère, les associations Awal, Connexions interculturelles et les Amis du Matin, ont connu un engouement exceptionnel. Les salles de l’Obododo - La Renaissance et des Mille Bâbords, se sont révélées trop exigües pour contenir le nombreux public qui y a afflué et dont l’intérêt portait essentiellement sur la découverte de la face cachée de la « gestion Bouteflika » et sur les perspectives de sortie de l’impasse.
Tour à tour, Mohamed Benchicou, Djilali Hadjadj et Hassan Zerrouky ont présenté le livre « Notre ami Bouteflika » non pas seulement comme un livre sur Bouteflika stricto-sensu mais sur l’Algérie du 21è siècle. Une Algérie qui replonge dans l’Etat bakchich, dans l’Etat barbouze, dans l’Etat absent, dans l’Etat obsolète.
Sid Ahmed Ghozali : « Nous avons été les harkis du système »
Algérie – De l’amertume, de la désillusion, du cynisme porté au paroxysme. Dans un entretien-fleuve publié hier par le Quotidien d’Oran, l’« homme au nœud papillon », l’ancien chef de gouvernement, Sid Ahmed Ghozali (juin 1991-1992), a dressé un sévère réquisitoire contre le « système » politique algérien, ses mœurs, ses tares congénitales, son incapacité à se réformer…
http://www.city-dz.com/sid-ahmed-ghozali-%C2%ABnous-avons-ete-les-harkis-du-systeme%C2%BB/
Portrait d’un écrivain singulier : Boualem Sansal, l’Algérien musulman ennemi déclaré de l’islamisme.
« Où finit le monde, commence l’Algérie et là, quelque part, sur un esquif branlant, vivant par miracle, nous attendons », écrit Sansal. Musulman non pratiquant, ennemi déclaré de l’islamisme, il s’affirme inquiet de cette fatalité qui veut que « tout croyant trouvera toujours plus croyant que lui ». Il se remémore l’arrivée des « marsiens », ces ouvriers de la onzième heure qui se sont approprié la révolution en mars 1962. « Ils sont la plaie de l’Algérie », dit-il. Il se remémore sa découverte hallucinée de l’administration dans laquelle, jeune ingénieur, il est admis, et où règnent népotisme et féodalités. De son accumulation d’informations naît cette envie d’écrire concomitante avec le début de la guerre civile, ce basculement dans un monde que, dit-il, « on ne comprenait pas ». Sansal n’est évidemment pas optimiste, lui qui constate : « L’état est une vue de l’esprit ; il n’y a que des clans en guerre. »
http://www.sudouest.fr/2010/10/15/sansal-combat-212609-4693.php
Ces extraits d’articles relevés de ci delà montrent que les algériens réalisent que la victoire leur a été volée et qu’ils sont tombés de charybde en scylla.
Non pas que je m’en émeuve, la page est tournée, mais je trouve vraiment dommage que les Algériens n’aient pas eu l’opportunité de profiter de ce pays que la France leur avait offert "clés en mains" et qui leur a été confisqué.