La commémoration partielle : coucougnettes en Alsace !

, par  MORA , popularité : 17%

Bonne nouvelle les enfants, il en reste, qui ne sont pas contaminés et qui ont gardé toutes leurs fonctions neuronales !

En octobre 1961, la guerre d’Algérie vivait ses derniers mois. Les négociations secrètes entre la France et la branche politique du FLN algérien (Front de libération nationale) étaient en cours. Depuis quelques mois, les attentats en métropole avaient cessé. Ils reprirent avec une ampleur nouvelle en septembre 1961. Depuis le début de l’année, 29 policiers avaient été tués. Pourquoi lancer des dizaines de milliers d’Algériens dans Paris à un tel moment ? Etait-ce un moyen de pression pour les négociateurs algériens ? Une démonstration de force pour l’organisation FLN de Paris dans sa bataille avec la police ?

A peine cinq mois plus tard, le 18 mars 1962, on signait les accords d’Evian et le cessez-le-feu. Mais la guerre d’Algérie n’était pas terminée.

Une affreuse période s’ouvrait, où les attentats des extrémistes de l’OAS (Organisation armée secrète) opposés à l’indépendance et ceux du FLN furent au paroxysme. Dans les explosions et les fumées des incendies, les enlèvements et les assassinats, ce sera l’exode des Français d’Algérie. En juin 1962, 350000 pieds-noirs abandonnent tout et se réfugient en métropole. Au total, ils seront un million.

Ce n’était pas fini pour autant. Le 5 juillet 1962, jour de l’indépendance, une manifestation de joie à Oran dégénère en chasse à l’Européen. Des membres de l’Armée de libération nationale et des militants armés mitraillent, égorgent, pendent les Européens et les Arabes qui tentaient de s’opposer au massacre.

Combien de morts ? Entre 400 et 600. Entre mars et octobre 1962, sur l’ensemble de l’Algérie désormais indépendante, plus de 3000 Européens seront enlevés. La plupart ne seront jamais retrouvés. Des dizaines de milliers de harkis qui avaient combattu aux côtés de la France furent torturés et massacrés malgré les promesses des accords d’Evian.

Voir en ligne : La commémoration partielle

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