L’interdiction du port de la burka diversement apprécié au Maghreb

, par  Allezou...bIda ✞ , popularité : 26%

A la lecture de cet article nous constatons que dans les 3 pays du Maghreb, seule l’Algérie voit dans cette loi une attaque de l’Islam.

Les plus fortes condamnations viennent d’Algérie, où le secrétaire général du Mouvement Islah (Réforme, islamiste) Djamel Benabdeslam estime que "l’adoption de ce projet de loi fait partie de la campagne contre l’Islam en Europe". Si la burqa "n’est pas obligatoire" en Islam, ce projet vise à "restreindre les libertés des Algériens vivant en France" et c’est "inacceptable", dit-il à l’AFP.

Le président de la Ligue algérienne de défense des droits de l’Homme (indépendante), Mustapha Bouchachi affirme lui aussi que ce projet est "une atteinte à la vie privée". "Il y a une régression en matière des droits de l’Homme en France", déplore-t-il en avertissant : "l’interdiction du port de la burqa sera interprétée par les musulmans comme un acte contre l’Islam".

Le Maroc et la Tunisie, se basant sur les droits de la femme, la liberté individuelle et la religion, se prononcent contre cette coutume, précisant que seuls les salafistes préconisent cette vêture.

Il me faut également relever une inexactitude dans le discours :

Mohamed Benhazama, président du conseil régional des Oulémas (théologiens) d’Oujda (Est du Maroc), affirme que "la France a le droit de gérer souverainement la diversité culturelle qui caractérise de plus en plus toute l’Europe". "Mais, s’interroge t-il, est-ce qu’on demande aux Français qui visitent les pays musulmans de s’habiller de telle ou telle manière ?".

N’en déplaise à Monsieur Benhazama, lorsque des journalistes féminines font un reportage au moyen-orient, des touristes occidentales féminines visitent des pays musulmans il leur est imposé de se couvrir le "chef", de se camoufler sous une tenue informe, elles ne peuvent se déplacer sans une présence masculine ; rappelons à ce Monsieur les interdictions concernant la consommation d’alcool, de tabac pour les non-musulmans (il est même arrivé qu’en Arabie Saoudite, lors d’un voyage d’affaire, un industriel fut obligé de changer de place dans un restaurant car son regard pouvait se poser sur une consommatrice accompagnée de son mari), sans oublier également les restrictions religieuses, car il serait fort étonnant qu’un chrétien, qu’un juif puisse arborer un signe distinctif de son appartenance à une communauté, et je ne pense pas que les "beurettes" pourraient arpenter les rues du pays d’origine de leurs ancêtres dans les tenues où nous les voyons évoluer tous les jours en France.

J’en appelle une fois de plus aux "Reconciliasionnistes" : comment voulez-vous faire entamer un débat quand les lignes de pensée sont tellement éloignées et alors que l’un des partenaires est tellement conditionné, endoctriné, enfermé dans ses convictions, hermétique à la discussion ?

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Voir en ligne : http://www.emarrakech.info/L-interd...

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