L’hommage national aux Harkis, pour la cérémonie à Paris, a été rendu dans la cour d’honneur des Invalides le 25 09 08

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TEXTE DE GILLES BONNIER

Il y a sept ans le 25 septembre 2001, le Président de la République a voulu que soit gravé dans la pierre, aux Invalides et en 26 lieux symboliques dans toute la France, l’article 1er de la loi du 11 juin 1994 : "La République française témoigne sa reconnaissance envers les anciens membres des formations supplétives et assimilés ou victimes de la captivité en Algérie pour les sacrifices qu’ils ont consentis."

Ce jour là à l’Elysée des paroles historiques avaient été prononcées par le Président de la République, marquant enfin, après 39 ans d’oubli et d’occultation, la reconnaissance de l’abandon et du massacre des Harkis et de leurs familles, après le faux cessez le feu du 19 mars 1962 : 

"Pour les populations civiles, le 19 mars 1962 a marqué la fin des hostilités militaires, mais pas la fin des souffrances. D’autres épreuves, d’autres massacres sont venus s’ajouter aux peines endurées pendant plus de sept ans. Qu’elles soient tombées avant ou après le cessez-le-feu, nous devons à toutes les victimes l’hommage du souvenir. Oublier une partie d’entre elles, ce serait les trahir toutes." Notre premier devoir, c’est la vérité. Les anciens des forces supplétives, les Harkis et leurs familles, ont été les victimes d’une terrible tragédie. Les massacres commis en 1962, frappant les militaires comme les civils, les femmes comme les enfants, laisseront pour toujours l’empreinte irréparable de la barbarie. Ils doivent être reconnus.(...)La France, en quittant le sol algérien, n’a pas su les empêcher. Elle n’a pas su sauver ses enfants. " (suite....)Cliquer sur l’icone en bas du texte.

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