L’affaire BELLOUNIS (épilogue)
Ce que l’on appelle "l’affaire BELLOUNIS ",sombre et triste affaire, s’il en est, s’est déroulée de janvier 1957 au 14 juillet 1958.
Pendant cette période, j’ai effectué mon, service militaire comme chirurgien du 1er mai 57 (contingent 57/1B )au 30 novembre 58, tant à l’hôpital militaire MAILLOT à Alger qu’à l’hôpital Marcel Edmond NAEGELEN à Tizi-Ouzou.
Pendant cette période, par l’intermédiaire des innombrables blessés que que j’ai participé à soigner, par la presse ou par les bruits de trottoir, jamais je n’ai rien entendu concernant cette affaire.
Et cependant, il se trouve que j’ai très bien connu l’un des plus proches collaborateurs de Robert LACOSTE, et son épouse, M. et Mme PECOU.
J’ai été reçu, ainsi que ma femme, à diner à la célèbre Villa des Oliviers, ou demeurait le couple PECOU.
J’ai passé le réveillon de la Saint Sylvestre à El Biar, dans la villa de ma soeur : les PECOU y étaient.
J’ai donc été on ne peut mieux placé pour entendre parler de certaines affaires concernant les évènements en cours.
OR jamais, avant de découvrir cet article dans HISTOIRE POUR TOUS je n’avais seulement entendu le nom de BELLOUNIS.
J’ai recherché dans ma collection , certes non exhaustive , de journaux d’Alger, aux dates correspondantes, sans rien trouver s’y rapportant.
Ce dimanche après midi, j’ai vu un de mes copains de mon age qui, rappelé à cette époque dans son régiment de para, a beaucoup crapahuté dans les secteurs intéressés. Je lui ai posé la question : Jamais entendu parler.
Que s’est il passé en Algérie que nous avons totalement ignoré ?
A qui avons nous fait confiance ?
Comment aurions nous réagi si nous avions été informés ?
Enfin, si je me trompais ? Peut-être des lecteurs mieux informés nous donneront-ils la clef de ce mystère.
Bonne lecture, amis, et dites moi tout !!
Jean-Claude THIODET