Le 5 juillet prochain, dans toute la France, nous rendrons hommage, dans le calme et la dignité, aux victimes des massacres du 5 juillet 1962 à Oran et aux Disparus, et rien ne pourra nous empêcher de le faire.

Les cérémonies auront lieu partout devant les monuments aux morts. Si aucune cérémonie n’a été prévue dans votre commune vous pourrez encore en organiser une ; les documents qui figurent ci-dessous vous indiqueront comment le faire.

Cette année, ce jour de commémoration tombant un dimanche, nous incitons, chaque fidèle, dans les villes et les villages, à demander auprès des responsables religieux, de faire dédier l’office "à la mémoire des victimes et disparus du massacre d’Oran".

Notre geste aura valeur d’une communion avec eux ; il sera aussi une manifestation de solidarité avec leurs familles qui, quarante-sept ans après les drames attendent toujours de savoir.

Quand donc l’Etat reconnaîtra-t-il ces drames ? Quand donc connaîtra-t-on la vérité sur ce qui s’est produit le 5 juillet 1962 ? Quand donc les archives, tout comme celles concernant le 26 mars, seront-elles accessibles ? Quand donc saura-t-on pourquoi l’armée Française a reçu l’ordre de ne pas porter secours ? Quand donc connaîtra-t-on le sort des Disparus ? Pourquoi les mères, les épouses, les filles de nos Disparus ne reçoivent-elles pas de la part des plus hautes autorités de l’Etat l’attention et la compassion légitimement accordées aux Mères de la place de Mai ?

Pourquoi ?

A Paris aussi, nous rendrons hommage à nos morts.

Notre ami, Monseigneur BOZ, dira une messe à la mémoire des victimes du 5 juillet 1962 à Oran, le dimanche 5 juillet 2009, à 10H30, en la chapelle Saint Dominique- 30 Rue Vaneau- Paris 7ème