FILLON le 25 septembre 2007

Mercredi 26 septembre 2007, par MORA , popularité : 28%

National | 3 |

Paru dans la TRIBUNE.FR

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Vos commentaires

# Le 27 septembre 2007 à 01:06, par Kir En réponse à : FILLON le 25 septembre 2007

Dans la suite de l’article, M. Fillon déclare :

"Nous avons besoin d’une réconciliation sincère des
mémoires, d’un apaisement véritable des esprits et
des coeurs", a déclaré M. Fillon lors de la cérémonie
dans la cour d’honneur des Invalides

Voici la réponse à ce souhait, réponse qui permettra à Monsieur le Premier Ministre de mieux démasquer ceux qui fomentent cette soit-disant guerre des mémoires.
Elle est arrivée voici 2 jours dans ma boite-mail, envoyé par un Algérien de mon bled.
Je vous la copie/colle :

Chère Anick,

Une très bonne nouvelle qu’Elyette vous ait contactée ; vous étiez des voisines ici car seulement une dizaine de kilomètres séparaient la propriété de son père de celle du votre.

Cela m’a fait un plaisir énorme de la voir revenir ; tout petit avec un pot (une biche à lait ?) en aluminium, j’allais frapper à la porte de la maison de ses parents pour les deux litres de lait frais que mon grand père m’envoyait souvent acheter. Comme je le lui ai dit, ses parents et elle m’ont nourrit.

Forcément je ne pourrais admettre qu’ils ne soient pas de mon peuple et moi du leur ; un avis contraire est un avis de la politique du nettoyage ethnique du FLN, passible du TPI de nos jours.

Mon Algérie à moi, cette seule Algérie qui me colle à la peau est celle-là, et celle-ci qui fait l’actualité, franchement, ne m’intéresse en aucune manière. Je la laisse à leurs Kateb Yacine et consorts et je leur souhaite beaucoup de bonheur dedans.

Le père d’Elyette a côtoyé mon grand père, et au village le nom de son père et un nom bien i

...J’espère que votre chemin croisera le mien un jour et nous parlerons bien de notre pays

Portez-vous bien, chère Anick

Qui fait la guerre des mémoires, Monsieur le Premier Ministre ?
# Le 27 septembre 2007 à 01:11, par Kir En réponse à : FILLON le 25 septembre 2007

Petit problème technique. Voici la suite de la phrase en partie effacée :

"Le père d’Elyette a côtoyé mon grand père, et au village le nom de son père est un nom bien installé dans la mémoire collective de ma génération et de celle d’avant. "
# Le 5 octobre 2007 à 07:46, par française de droit et fière de l’être En réponse à : FILLON le 25 septembre 2007

NOUS RETROUVONS TOUJOURS LES MEMES - ILS N’ONT QU’A ALLER AILLEURS SES SOI-DISANTS HISTORIENS -

LES PROPRES ENFANTS DE LA FRANCE DETRUISENT LA GRANDEUR DE CELLE-CI -

Algérie : non à une Fondation de la mémoire partisane

LE MONDE | 04.10.07 | 13h55 • Mis à jour le 04.10.07 | 13h55

François Fillon, premier ministre, a annoncé le 25 septembre, la création en 2008 d’une Fondation pour la mémoire de la guerre d’Algérie, en application de l’article 3 de la loi du 23 février 2005 portant "reconnaissance de la nation et contribution nationale en faveur des Français rapatriés".

L’enjeu de sa création est considérable, dans un contexte où les recrutements au CNRS et à l’université n’offrent que des débouchés insuffisants aux jeunes docteurs et où les chercheurs sont de plus en plus appelés à répondre à des appels d’offres ou à se porter candidats à diverses bourses et subventions : cette Fondation disposera-t-elle de postes de chercheurs et de crédits destinés au financement de travaux indépendants ?
Mais quelle indépendance espérer alors ? Car une "fondation pour la mémoire" n’est pas une "fondation pour l’histoire". Les historiens ne sont pas là pour entretenir une quelconque nostalgie, ni produire des travaux se pliant aux seuls souvenirs de témoins.
Nous nous interrogeons en particulier sur le rôle qu’y joueront les associations qui ont promu la loi du 23 février 2005 : n’oublions pas que cette loi a rendu hommage à une seule catégorie de victimes en ignorant et passant sous silence d’autres victimes de la guerre d’indépendance.

UNE RELATION APAISÉE

Il est temps, pourtant, de cesser de rejouer la guerre d’hier et que la recherche emprunte une voie transnationale, en mêlant chercheurs des deux rives de la Méditerranée.
Il est temps d’en finir avec la "guerre des mémoires".
Il faut construire une histoire partagée, fondement indispensable d’une relation apaisée entre les descendants de familles héritières de mémoires contradictoires. Il nous paraît essentiel de continuer à écrire l’histoire et d’affirmer notre foi dans la lutte contre les simplismes, où qu’ils se situent.
Pour toutes ces raisons, nous exprimons la plus vive inquiétude à l’annonce de cette Fondation et nous nous engageons à rester vigilants sur sa mise en oeuvre.

Omar Carlier est professeur, université Paris-VII ;

Jean-Charles Jauffret est professeur, IEP d’Aix-en-Provence et université Montpellier-III ;

Gilles Manceron est historien, Paris ;

Gilbert Meynier est professeur émérite, université Nancy-II ;

Eric Savarese est maître de conférences en science politique, université de Perpignan Via Domitia ;

Sylvie Thénault est chargée de recherche, CNRS.

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