Elections, piège à cons... Peut-être pas cette fois-ci...

, popularité : 17%

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Vous les avez vus, à la télé, Hollande-Jupé, Fillon-Aubry, dans leur duel de titans, s’envoyer le déficit public de l’un, l’ISF de l’autre, la TVA, la CSG, les niches fiscales, le bouclier du même nom, les heures supplémentaires des riches smicards, la faute à Sarkozy l’ami des riches, Martine et ses 35 heures, Mitterrand et la retraite à 60 ans. C’était beau comme de l’antique, grand comme de l’en-toc, généreux comme de l’intox !

Parce que, qu’est-ce qu’ils ont essayé de faire, et qu’est-ce qu’ils font encore chaque jour que la campagne électorale fait, tous ces braves gens, de gauche comme de droite, qui veulent le bonheur du Peuple, mais surtout pas vivre avec lui ? Nous enfumer, messieurs, mesdames ! Leur grande idée, c’est de nous faire avaler qu’une élection présidentielle, ce serait de décider si on va augmenter la TVA de 1,6 ou 2% (quel débat, mes amis, pour savoir si ça va encore appauvrir les pauvres ou enrichir les riches, les combats Ali-Frazier, à côté, c’était du crêpage de chignon), recruter ou pas 60000 fonctionnaires de plus dans l’éducation nationale (mais sans qu’il y ait augmentation des effectifs - sic), autoriser le mariage homosexuel ou supprimer la Cour de Justice de la République. Que de toutes façons, ça va nous coûter de plus en plus cher, que c’est normal, quand on a quatre sous, de les partager avec ceux qui n’ont pas la chance d’en avoir, sales égoïstes réac que vous êtes, votez quand on vous le demande, payez vos impôts dans les délais, et surtout fermez-là, vos élus se donnent déjà assez de mal pour vous, sans que vous la rameniez sans arrêt !

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Hé bien non, une élection présidentielle, ça ne doit pas être ça, ça ne doit plus être ça ! Nous ne voterons plus pour qu’on nous fasse choisir entre petits pois et haricots verts, et le coup d’après entre haricots verts et petits pois. La politique de l’autruche qui a tant servi depuis la deuxième guerre mondiale, nous n’en voulons plus, et il n’y a que les politiques pour croire que ça va marcher une fois de plus !

La France, bien plus que les autres pays occidentaux, est, que cela nous plaise ou non, à la croisée des chemins, et le « peuple » Français le sait bien. On ne peut plus nous demander plus d’effort, plus d’impôts, plus de sacrifices, ce que nous sommes prêts à faire, sans nous en démontrer l’utilité. On ne nous sommera pas de payer toujours plus, si c’est pour que l’Etat et les collectivités continuent à jeter l’argent par les fenêtres. On ne peut pas continuer à nous expliquer qu’il faut financer de plus en plus de nouveaux logements (c’est un thème majeur de la campagne), si chaque fois qu’on loge une famille, il nous en arrive dix d’Afrique ou d’Europe de l’Est. On ne peut pas continuer à nous imposer de nous appauvrir pour accueillir, nourrir, soigner et éduquer toute la misère du monde, et en plus nous sommer d’accepter sans protester l’ingratitude et les exigences communautaristes de nos « hôtes ».

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L’enjeu de ces élections présidentielles est bel et bien là, et c’est parce qu’il est explosif qu’aucune de nos « têtes de gondole » ne s’y risque : quel destin voulons-nous pour notre pays ? Une France certes accueillante, redistributrice, généreuse, ouverte, droit de l’hommiste… mais de plus en plus pauvre (ou de moins en moins riche, si on ne veut pas trop noircir le tableau), de plus en plus impersonnelle, qui ne serait plus qu’un espace géographique sans âme, sans histoire, sans passé, sans valeurs, une auberge espagnole dans laquelle chaque habitant, ancien ou nouveau, chaque communauté, tout en essayant de profiter jusqu’au bout d’un « modèle social » à l’agonie, apporterait sa propre tambouille, ses usages, ses valeurs, et, pourquoi pas, ses lois… jusqu’à ce qu’une communauté dominante ou bien élimine les autres communautés, ou bien les soumette à sa loi. C’est ce vers quoi nous conduisent tout droit les socialistes et leur angélisme (ou leur cynisme électoral) fumeux.

Ou bien une France « conservatrice », « réactionnaire » (qualificatifs honteux que j’ai beaucoup de peine à écrire, tant ils sont chargés de xénophobie, islamophobie, repli sur soi, fascisme, nazisme, antitoutisme et j’en passe, c’est plus que mon traitement de texte ne peut en supporter), qui, certes, se prendrait un peu moins pour le phare qui éclaire le monde, mais qui retrouverait le goût de la « Liberté », la vraie, celle qui vous fait dire merde à tous les dictats, et ne serait plus tétanisée à la seule idée d’avoir à se battre pour défendre ses valeurs, son histoire, son passé, son art de vivre ensemble - quitte à donner un sérieux coup de pied dans la fourmilière de son « modèle social » et du politiquement correct qui sont en train de ruiner et nos portefeuilles et nos âmes.

Et c’est dans cette direction que nous conduit résolument, flamberge au vent… hé bien, personne… Et c’est pour cela que je vous fiche mon billet qu’il va y avoir des surprises, aux prochaines élections… Et ce ne sont pas les gesticulations ridicules (à droite comme à gauche) autour des propos de Guéant sur les civilisations qui vont nous endormir, cette fois-ci.

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