El Hallia - Le massacre des innocents.
Dès lors, les attentats vont s’intensifier dans toute l’ Algérie.
Les routes vers l’intérieur sont devenues des « coupe-gorges » et l’armée sera la première à tomber dans les embuscades des fellagha.
Il ne se passe plus de jour qu’une grenade ou une bombe n’explose. On commence à compter les morts et les blessés.
Les Aurès, les régions de Constantine, de Phillipeville, de Bône sont les plus exposées.
En ce mois d’ août 1955, dans les petits villages d’El Halia et Aïn Abid , un fellagha sanguinaire , Zighout Youcef, va semer la mort .
« Pas de quartier ! » dit-il, et dans les mémoires de tous, ces villages resteront " les Ouradour de la Guerre d’Algérie "
Des enfants d’El Halia , après le passage des massacreurs du 20 août 1955. "Pas de quartier , pas de pitié " avait dit Zighout Youcef