A la lecture de cet article inattendu d’ Edmonde CHARLES-ROUX, ex compagne de Gaston DEFERRE, on est tenté de penser que les livres sur lesquels s’appuie Leïla SEBBAR traduisent une sorte de "nostalgérie française".

Les années passant et l’Algérie étant devenue ce qu’elle est, cela leur est il impossible ?

Certes si l’on ne peut avoir aucun doute sur Louis GARDEL, auteur de "Fort Sagane", fils du docteur GARDEL, médecin ORL bien connu des Algérois, il n’en est pas forcément de même des Gil Ben Ayach et autre Hélène Cixous, et à fortiori de Jean DANIEL ; Il faudrait qu’ils s’expliquent.

On peut être troublé, par contre par ce qu’écrivent Aziz Chouaqui et Boualem SENSAL :
Je cite :

"Pour nous, la France, c’était un ailleurs fertile, la puissante métropole, mère de Victor Hugo, Lamartine et quelques autres poëtes que ma mère, mon grand-père et mes tantes, (famille d’instituteurs) citaient parfois au détour d’une recette de cuisine .....

Donc Victor Hugo faisait nettement partie de la famille.

La carte de France était perçue verticale : "on montait" à la métropole, et pour reveir en classe, on "descendait vers l’Algérie.

L’école était omniprésente et toute puissante

Rien contre la colonisation, les colons, le Pieds-Noirs !

Cela me donne , quant à moi , à méditer !

Pour ce qui est de l’allusion au traité d’Amitié ! sait on qui en a glissé perfidement l’idée à cette occasion ?