Débat Eric Besson, Vincent Peillon, Marine Le Pen Jeudi 14 janvier, France 2

, par  Kir , popularité : 8%

Jeudi 14 janvier 20 h 35

- Émission "A vous de juger" -

Dans l’émission présentée par Arlette Chabot, le ministre de l’Immigration et de l’Identité nationale débattra en direct jeudi prochain à 20H35 avec :

- Marine Le Pen, vice-présidente du Front national,

- et Vincent Peillon, député européen socialiste.

Après avoir ouvert un grand débat sur l’identité nationale, le ministre déclarait le 5 janvier à la cité des 4000 à La Courneuve :

« la France n’est ni un peuple, ni une langue, ni un territoire, ni une religion, c’est un conglomérat de peuples qui veulent vivre ensemble.

Il n’y a pas de Français de souche, il n’y a qu’une France de métissage »

Les Français, abasourdis, se demandent à quoi sert ce débat, si le ministre en a dores et déjà tiré la conclusion à leur place.

Et quelle conclusion ! Il nie purement et simplement l’existence de la France et des Français ! Voire, il souhaite détruire ce peuple historique.
Car nier les racines d’un peuple, c’est clore définitivement tout débat sur son identité, qui, dès lors, n’existe plus.

Mais le ministre Besson n’est plus à une incohérence près, semble-t-il. A-t-il conscience de la gravité de ses propos en ce qui concerne la souveraineté du peuple français, et du risque d’attiser sa légitime révolte face à ceux qui prétendent le détruire.

Enfin, E. Besson n’est-il pas ministre de l’Immigration, de l’Intégration, de l’Identité nationale et du Développement solidaire ?

S’il n’y a pas d’identité nationale comme il le prétend, de quoi est-il alors ministre, en quoi sert-il la France et les Français ?

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Point de vue de Dominique Venner

De par ses travaux et sa profonde connaissance de l’histoire du peuple français – et des peuples européens en général – Dominique Venner livre un tout autre enseignement :

au-delà de toutes les vicissitudes, « la substance même du peuple français s’est maintenue ».
Certes, l’immigration extra-européenne est un phénomène inédit dans notre histoire. Mais, il en est certain :
« Les racines sont suffisamment fortes et puissantes pour résister à toutes les tentatives qui sont faites pour nous détruire. […] Je ne crois absolument pas à la disparition des Français […] Il peut y avoir disparition de l’État, [...] mais la disparition de l’État ne signifie pas la disparition du peuple français et ne signifie pas la disparition des Français.

Les Français ont préexisté à l’État, ils survivront à l’affaiblissement ou aux transformations de l’État. De cela je suis convaincu parce que j’ai une vision de la longue durée.

Je ne regarde pas l’histoire sur dix ans, cinquante ans ou même un siècle. Mais si nous regardons l’histoire sur de très nombreux siècles, sur presque une vingtaine de siècles en ce qui concerne la France, nous voyons bien de très longues durées, nous voyons de longues permanences, malgré des catastrophes, malgré des drames, mais au-delà des drames qui sont souvent des drames ‘politiques’, la substance même du peuple français s’est maintenue.

Alors, certes, aujourd’hui, elle se trouve menacée (cette substance) par une immigration qui est d’origine extra-européenne, et qui est massive, qui est d’ailleurs le résultat de la politique de l’État. Ce qui montre que face à un danger immense, l’État n’a pas agi comme défenseur de la substance nationale mais au contraire comme son quasi adversaire. Cela doit nous inciter à quelques réflexions. »

Au XIIe siècle…, à la question "que sont les Français ?" voici quelle était la réponse de l’illustre abbé Suger, abbé de Saint-Denis de 1122 à sa mort en 1151, et conseiller de Louis VI puis de Louis VII :

« Nous sommes Français de France, nés d’un même ventre. »

« Eh bien conservons notre ventre et préservons-le ! »

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Voir en ligne : http://programmes.france2.fr/a-vous...

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