Le Général de Gaulle n’a jamais manqué à sa parole . Quand il arrive en Algérie , il vient donner l’Indépendance . Les colonies avaient permis à la France au XIX siécle de tenir une place prépondérante dans le monde . Aprés ses piétres résultats pendant la guerre de 39-45 , les vainqueurs lui demandent de décoloniser . Avant son départ de l’hexagone , il peaufinera sa stratégie . Il jettera de la poudre aux yeux de tout le monde avec son plan de Constantine , écrasera sans quartier la rébellion ( plan Challe ) pour que ces derniers ( les maquis ) ne s’opposent pas aux forces politiques qui piaffent d’impatience aux frontières . Il est vrai que de Gaulle demande à l’armée de n’employer les forces supplétives qu’à des tâches de surveillance ( hôpitaux , barrages , aéroports , routes ... ) et de ne pas les employer aux combats . Ses ordres ne seront pas suivis d’effets ,et les forces supplétives participeront à des combats contre les sous - traitants , les donneurs d’ordre se tenant à l’écart des combats . Une fois la rébellion écrasée , il ne restait plus qu’à faire entrer les politiques et l’armée des frontières . Les Harkis gênaient , ils ne pouvaient entrer en métropole , le racisme viscéral du Général s’y opposait . Les laisser en Algérie , ils risquaient de rejoindre les derniers maquisards qui avaient survécu en s’enfonçant sous - terre . Ils furent livrés à l’Armée de Libération Nationale !!! Restait ces petits blancs au verbe haut nous rappelle aujourd’hui un article de Bruno Modica ( LDH Toulon ) . Jusqu’ici , ces petits blancs s’étaient montrés pusillanimes et préféraient les discothéques et les parties de bronzage sur les plages , que l’entraînement aux combats . Mais brusquement , tout c hange . Comprenant que la valise ou le cercueil n’était pas un bluff , ils vont donner du fil à retordre à de Gaulle , qui finira par dire , non sans admiration : " si j’avais été un des leurs , j’aurais fait la même chose , mais bien entendu j’aurais été leur chef " . Traître de Gaulle !!!! non . Hâbleur , fanfaron , sûrement " mon " général .