Appel au bon sens Jacques TORRES

, par  MORA , popularité : 20%

Comme le nez au milieu de la figure…

Comme je ‘’ferraille’’ depuis de très nombreuses années dans le milieu des ‘’Rapatriés’’, je crois bien le connaître.

Je suis contraint de constater, pas loin de cinquante ans après le « dépatriement », que nous ne valons pas plus cher que ceux d’en face que nous critiquons… « Ah ! Que vous êtes Français ! » il avait dit, l’autre…

Je dirai même, au risque de faire bondir quelques cornacs et autres mahoutes, que nous sommes pires…

Je sais, cela ne plaît pas à tous nos ‘’chefs’’ que l’on dise ce qu’on pense et que l’on essaie de sortir la tête de la tranchée… « Je ne veux voir qu’une seule tête ! » On connaît aussi chez nous…

Il y a également chez nous des dogmes et des tabous qui sont jalousement surveillés et gardés par de sourcilleux cerbères. Chasse gardée, pas touche à mon fromage ! Bof !

De ceux-ci et de ceux-là, je me bats l’œil et je nomme un chat un chat, comme disait l’autre…

Il est consternant - et même désespérant - de voir que nous agissons toujours de façon semblable et inamovible alors que le monde a changé autour de nous et qu’il change chaque jour…

Quels verres correcteurs nos responsables doivent-ils porter puisqu’ils ne voient pas, dans les assemblées, dans les rassemblements de tous ordres, dans les merguezades de nos compatriotes, la forêt de cheveux blancs ? Les ‘’têtes chenues’’ sont de plus en plus majoritaires, les fauteuils roulants se multiplient, ainsi que les ‘’pliants’’ que nos amis transportent pour s’y reposer ? Ce sont des signes criants… enfin, je crois…

On me rétorquera que : « On ‘’en’’ a encore. » Que : « Nous ne sommes pas morts ! » Que : « On va voir ce qu’on va voir ! ».

C’est particulièrement dur d’avoir été et de ne plus être… Mais c’est notre sort commun. Nul n’y échappe ! « Il n’existe pas de marche arrière… ». Il est inutile de le nier : notre communauté n’a plus le mordant, la hargne, la ‘’pêche’’, ni le nombre des années 60, lors de notre arrivée en France. Fugit irreparabile tempus…

Beaucoup ont tourné la page… Nombreux sont ceux des nôtres qui ont rejoint leur famille politique et qui ont oublié ce qui aurait dû faire de nous une communauté. Beaucoup se sont laissés circonvenir. Ils ont mis de l’eau (parfois beaucoup…) dans leur vin (sucré…) et du beurre dans leurs épinards, ainsi que des breloques à leur revers… « Là où il a l’Homme, il y de l’Hommerie » a dit un de nos penseurs nationaux… C’est dans la nature des choses…

Le nombre de nos amis qui ‘’tiennent encore le coup’’ se rétrécit comme peau de chagrin : la mort, les maladies et les handicaps qui se multiplient à mesure que l’âge avance nous privent des masses humaines qui animaient nos manifestations publiques… C’est irréversible, il ne faut plus se voiler la face en fanfaronnant.

C’est pourquoi il est vital que chacune de nos dernières cartouches fasse mouche !

Nous devons réserver nos efforts à des actions efficaces et payantes.

Diffuser à l’intérieur de notre communauté de ronflants communiqués de protestation contre les sordides et innommables attaques dont nous et nos ancêtres sommes victimes n’apporte rien.

Envoyer des adresses à des députés ou à des ministres qui, même s’ils sont ‘’de chez nous’’, s’en brossent et répondent toujours aussi ‘’diplomatiquement’’, avec de trop rares actions efficaces, est vain.

Tous les gouvernements français, depuis près d’un demi-siècle, n’en ont pas fait plus de cas que de leur dernier remaniement… Seule la ‘’télé’’ touche le maximum de Français… et nous n’y avons pas droit !

De façon récurrente, on entend chez nous parler d’Unité, de Rassemblement, mais on se rassemble à quelques-uns et souvent,’’contre’’ une autre association car, vous savez bien chez nous : ‘’Si tu n’es pas avec moi, c’est que tu es contre moi !’’

Alors, je professe que nous pourrions, pour des actions ponctuelles, faire au moins une unité d’action.

Je crois que nous ne pourrons dissuader les attaques permanentes de la LDH de Toulon et des autres enragés que si nous les marquons de près pour pouvoir les traduire en justice.

En multipliant ces plaintes, on arrivera bien à obtenir un jugement en notre faveur et qui fera jurisprudence.

A cet effet, il faut constituer un fonds de solidarité, alimenté par nos innombrables associations. On peut dédier le bénéfice d’une merguezade à cette action, non ? On peut aussi décider d’un ‘’denier de l’honneur’’.

Il y a de plus en plus de femmes et d’hommes de chez nous empêchés par la maladie ou l’éloignement de participer, en dépit de leur volonté farouche, aux actions engagées à l’initiative des mouvements nationaux.

En apportant leur obole, ils participeront eux aussi, comme les plus ‘’chanceux’’…

La gestion des fonds et la publication régulière et transparente des rentrées seraient assurées par une association déjà familiarisée avec ce genre de gestion. L’accord pour déposer une plainte en justice ainsi que le choix des défenseurs se ferait par vote des cotisants sur Internet.

Ce n’est pas une idée en l’air, je crois. Le seul ‘’risque’’, c’est que cette action touche au ‘’flouss’’, au trésor de guerre de certaines associations et là, il y aura inévitablement des réticences et des blocages

Amis, il faut savoir : ou bien « on se garde ses sous pour se taper la cloche… » ou bien on essaie d’en faire quelque chose d’utile avant qu’il soit trop tard… Qu’est-ce que ça coûte d’essayer ?

On aura la réponse sous peu… Alea …

Jacques TORRES
LE PORT
50480 CARQUEBUT
(MANCHE, NORMANDIE, FRANCE)
Tél. 09 79 04 02 25

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