Nous apprenons la démission du HCR de Madame Andrée Montéro.
A propos du film "Hors La Loi"- Cannes 2010
"Collectif Vérité Histoire - Cannes 2010"
Le film algérien « Hors la loi » à Cannes !
Ils ont osé. Nous demandons vérité et justice.
Oui, ils vont dérouler le tapis rouge du Festival de Cannes pour accueillir en grande pompe le dernier film de Rachid Bouchareb « Hors la loi ».
Oui, ils vont oser malgré nos nombreux avertissements, nos interventions répétées depuis des mois auprès de tous les politiques concernés. Nous ne demandions pas que soit interdite la diffusion de ce film en France, mais nous considérons que la décision du Jury de sélection du Festival est une véritable provocation « à domicile ».
En effet, ce film algérien, réalisé par l’auteur d’« Indigènes » est avant tout un film de propagande politique pour le compte de ceux qui l’ont commandité et financé, un véritable complot contre la France, son histoire, sa présence et son oeuvre en Algérie. C’est une organisation cinématographique qui a profité de fonds publics français complétés par ceux d’un mécénat idéologique d’entrepreneurs dévoués à la cause. Il n’aurait jamais dû bénéficier du tremplin publicitaire et médiatique que va lui offrir une institution française, le Festival de Cannes, où il sera présenté quelques jours à peine après sa sortie officielle en Algérie.
Cette « machine à façonner l’opinion française » a commencé avec la réalisation du film « Indigènes », Un film « plein de bons sentiments » qui selon les naïfs de tous bords devait avoir des vertus pacificatrices après les émeutes de banlieue. Film historique, disait-on, mais qui oubliait au passage les quelques 170 000 soldats pieds noirs débarqués en Provence. Film palmé au Festival de Cannes 2006 et soutenu ensuite par un flot de publicité et de critiques élogieuses des médias et, cerise sur le gâteau, diffusé par DVD dans les établissements scolaires pour son message pédagogique ! ! !
Mais malgré ses lacunes, ses omissions et ses invraisemblances historiques, « Indigènes » n’était pas un film « anti- France ».
Pour le film « Hors la loi », c’est le même scénario qui se prépare pour faire maintenant accepter aux français les exigences de repentance du pouvoir algérien qui, à cette occasion et en toute liberté, falsifie l’histoire de la guerre d’Algérie et de la présence française jusqu’en 1962. Car c’est bien l’acte officiel de repentance des « crimes du colonialisme » qu’exige le FLN algérien, et il est soutenu en France par tous les complices idéologiques, les inconsistants, les ignorants, des godillots de la majorité, tous adeptes de la repentance.
Depuis plus de 2 ans, les déclarations de nos ambassadeurs en Algérie, les voix de ministres et de parlementaires en mission dans ce pays, et même celle du Président de la République (discours de Constantine du 5 décembre 2007) orientent le « discours officiel français » vers les exigences du FLN qui a annoncé récemment toute une série de mesures d’intimidation sur ce sujet.
C’est pourquoi, en présence d’un tel dessein et tant de machiavélisme d’état les français, épris de justice et soucieux de vérité, doivent réagir avec force, pour contrer cette entreprise de désinformation et dénoncer les vrais « faussaires » de l’histoire et la mythologie mensongère qu’entretient le FLN au pouvoir en Algérie depuis 1962. Ce film, présenté de manière rassurante, lénifiante, comme étant la suite d’ « Indigènes », ne cherche qu’à salir et humilier la France.
Nous irons, sur la Croisette, raconter LA VRAIE SUITE d’ « INDIGENES », celle que nous connaissons, qui a été dès 1954 l’extermination systématique par les tueurs du FLN de tous les anciens combattants musulmans défenseurs et libérateurs de leur patrie la France, mais aussi la généralisation sur tout le territoire des attentats, des attaques contre les civils en ville et dans les campagnes et, dès le « cessez le feu » du 19 mars 1962, l’organisation du massacre de dizaines de milliers de Harkis et de leurs familles, en même temps qu’un acharnement d’assassinats et d’enlèvements pour des milliers de Pieds noirs.
Nous leur montrerons, preuve à l’appui, ce que les « Hors la loi » djihaddistes du FLN faisaient des décorations des « héros d’Indigènes » qu’ils venaient d’égorger : anciens combattants, gardes-champêtres et tous les français musulmans fidèles à la France. Nous leur parlerons de toutes les victimes civiles de cette guerre d’Algérie, européennes et musulmanes, en rappelant les purges, les exterminations criminelles de villages entiers, liées aux conflits internes entre le FLN et le MNA.
Nous leur crierons notre indignation de voir les porteurs de valises et les déserteurs être glorifiés par le film et être élevés au rang de « Justes » pour avoir fourni des armes aux assassins de soldats français.
Avec les anciens combattants, nous leur dirons que l’armée française n’était pas une armée de tortionnaires seulement capables d’exterminer des populations algériennes innocentes, comme veut le faire croire le film : de nombreux officiers et sous officiers, des « Justes courageux », ont sauvé, malgré les ordres, plusieurs milliers de Harkis et leurs familles.
Oui, nous devons tous nous retrouver sur la Croisette dès le 12 mai et jusqu’au dernier jour peut-être, le 23, pour la remise des trophées. Nous devons nous organiser pour crier la vérité et la faire entendre devant les micros et les caméras de nombreux médias. Avec nos affiches, nos banderoles, nos slogans nous pouvons « pourrir » ce Festival pour dénoncer cette machination politique qui va se dérouler sous couvert d’un évènement culturel de renommée mondiale.
Oui, nous le dirons avec force, le Festival ne doit pas être un outil de propagande politique au profit du FLN.
Nous allons bien faire comprendre aux politiques que la repentance exigée par une clique de maffieux djihaddistes ne peut avoir aucune signification à nos yeux. Les dirigeants algériens ont hérité d’un pays riche, « clés en mains ». Ils essaient aujourd’hui de dissimuler leur bilan de faillite et de corruption en provoquant des situations de conflits mémoriels pour faire diversion, détourner l’attention des algériens confrontés aux dures réalités de leur quotidien et diviser encore tous les natifs de ce pays.
Les organisateurs et tous les « irresponsables » du Festival de Cannes ont été maintes fois prévenus. Veulent-ils relancer la guerre d’Algérie en France ? menacer la cohésion sociale et la paix civile ? raviver les blessures, les douleurs des drames vécus en donnant une tribune à ces moudjahidines qui n’ont offert, en 1962, aux Pieds-noirs et Harkis, que le choix de la valise ou du cercueil ?
A l’affiche prochainement à Cannes pendant le Festival :
CROISADE SUR LA CROISETTE
Cet article est repris du site http://www.clan-r.org/portail/A-pro...