2009 - L’AN NEUF ? - DEUX MILLE NEUF
.. Vitus nous dit..
DEUX MILLE NEUF – L’AN NEUF
En Février 1945 l’Aviation britannique bombarda durant toute une nuit la ville allemande de Dresde, où les populations civiles avaient été concentrées dans le but d’échapper au terrain des opérations militaires. Les bombes au phosphore exterminèrent dans des conditions particulièrement atroces plus de 100.000 personnes, beaucoup plus qu’à Hiroshima.
Qu’est-ce que l’esprit de Munich ? C’est cette attitude mentale et caractérielle qui consiste à choisir de se soumettre à la menace d’un dominateur affiché et violent plutôt que de lui opposer le refus à n’importe quel prix.
En 1938, face aux menaces d’Hitler et face à ses revendications très peu diplomatiques, face à sa volonté affichée de soumettre par le fer et le feu les opposants à sa doctrine, un seul homme d’Etat européen s’opposa à lui de manière irrévocable : Churchill. Le Français Daladier et l’anglais Chamberlain ne cessaient leurs allées et venues avec le "nid d’aigle" pour "sauver la paix" à chaque fois et revenir chez eux sous les ovations des majorités.
Voilà le tableau : La technique des Palestiniens du Hamas qui se lassaient de s’entretuer et d’imiter leurs frères irakiens, algériens ou pakistanais, lesquels ne cessent de s’exterminer copieusement chaque jour, est de tirer sur Israël de rares obus selon une méthode graduée et constante pour obtenir finalement de la part de Tsahal des sommations définitives, dans le ton qui pouvait être celui de Churchill. Pareillement, les Résistants assassinaient de temps en temps, ici et là, quelques militaires nazis, de préférence dans le dos, pour provoquer des exécutions d’otages dont tout le bénéfice était naturellement récolté par les Résistants. Rien de changé sous le soleil.
Après avoir été prévenus durant des mois qu’il fallait mettre un terme au terrorisme faute de quoi la riposte allait être cruelle (Dresde !), il arrive ce qui devait arriver et les Juifs, le dos à la mer et menacés d’extermination tous les jours par quelques centaines de millions de musulmans actifs ou passifs, se décident à passer à l’action.
Le résultat est alors probant pour les Européens : Ils assistent subitement à la levée en masse de la 5è colonne islamique dans leurs murs mêmes. Par milliers les musulmans d’Europe - mais où sont donc passés les Européens d’Afrique du Nord ??? - défilent et déferlent sous les yeux ébahis de ces Européens pris au piège des leçons d’antiracisme et d’humanisme servies pendant 3 décennies à un monde ignare entraîné à se frapper la poitrine tous les matins en demandant pardon au Tiers Monde de l’accueillir et de ne lui offrir que la Sécu, que la CMU, que les prestations sociales, que le dévouement des associations, la servitude de ses idiots utiles et sa volonté forcenée de voir dans les praticiens de la Ch’aria les marques les plus tangibles de la civilisation et du progrès. Voilà le cheval de Troie grandeur nature de la réponse des colonisés à leurs anciens colonisateurs.
C’est au point que ces manifestations de masse atteignent leur but. Le champion du karcher national baisse pavillon sans hésitation au premier coup d’oeil sur sa télévision. Dans un pays au bord de la ruine il n’est plus question de recommencer les festivités de l’hiver 2005 avec des nuits de guerre civile qui, pour le coup, se poursuivraient sine die avec des métastases moyen-orientales. Alors le matamore du Fouquet’s se couche et donne le tournis sur son potentiel à défendre, demain, les autochtones d’un pays qui l’ont élu avec le gros coup de pouce des voix frontistes chroniquement entraînées au cocufiage.
Au lendemain de ce 11 Septembre qui donna au monde le choix de deviner quand l’islam est tolérant et quand il ne l’est pas, les manifestations de musulmans dits tolérants dans les capitales du monde ne déferlèrent pas, à ce qu’on croit se souvenir, pour désavouer en masse et catégoriquement de pareilles pratiques terroristes. Au contraire, ce fut, un peu partout et pas seulement dans le monde arabe, des cris de joie et d’admiration. Le bourgeois, engourdi dans la couenne de son fauteuil et voué définitivement aux catéchismes à lui prodigués par la voix de son maître confiné dans les ateliers, les convents, les presbytères, les parlements, les plateaux TV et autres bordels démocratiques, n’en pouvait mais entre l’effroi que lui inspirait ce qu’il venait de voir et la tactique qui le conduirait à ne jamais avoir à redouter la colère d’une pareille détermination. L’esprit de Munich !
Plus que jamais les Pieds Noirs demeurent la mauvaise conscience de la France officielle. Ils ont assisté à la bataille de Gaza avant tout le monde, ils l’ont vue dans les quartiers d’Alger et d’Oran où l’armée qui devait les protéger leur a tiré dessus. On comprend mieux pourquoi la France officielle, cette république du copinage et du bling bling, n’a que faire de la mémoire et de l’histoire que la stèle de Marignane essayait de préserver par dessus la coulée de lave de l’oubli organisé. La gauche française, la gauche la plus minable de la Terre, ne se relèvera pas de ses contradictions ignobles. Elle se gargarise à détester Monsieur Thiers mais s’honore en douce de la victoire de De Gaulle sur la Commune d’Alger. Elle a méprisé Clemenceau qui avait donné l’ordre de tirer sur les grévistes mais s’est réjouie de voir le peuple européen d’Algérie quitter la terre où Ferry lui avait assigné le devoir de la mission progressiste.
Quelles que soient les origines bien obscures de la guerre civile qui sommeille dans notre peuple, celle de 1962 ne nous a rien appris sur les hommes de désordre que nous n’ayons su depuis que nous les avions vus à l’ouvrage en Septembre 1792 et dans les mois qui suivirent la condamnation du Maréchal Pétain. Mais surtout elle nous a également éclairés sur la moralité des hommes d’ordre.
Comme les Canadiens français restent les conservateurs de la vieille âme française, les Pieds Noirs avaient emporté avec eux le trésor de vieilles vertus qu’ils avaient protégées de l’érosion métropolitaine. Ils conservaient en eux le profond amour de la liberté. Ils détestaient les tyrans étrangers et le règne de l’argent. Ils n’aimaient pas ces aristocrates décadents qui épousaient des filles de banquiers pour redorer un blason qui n’avait plus de sens depuis longtemps. Les Pieds Noirs étaient les héritiers des Chouans, des Camisards et des Communards, les pauvres types de la fidélité constamment ballotés d’ingratitude en trahison. Ils avaient haï les généraux versaillais comme ils avaient haï le général Katz et le général Ailleret, ces hommes d’ordre propres sur eux mais dégoûtants en dedans. Ils avaient pris leurs distances avec toutes les fausses valeurs représentées par des chefs indignes et des moralistes de salon qui venaient parler de barbarie et de violence mais qui avaient approuvé, du tréfonds de leur conscience ravie, qu’un général recouvert de tous les lauriers de l’honneur officiel fasse du mensonge et de l’arnaque géante la norme de sa politique à ciel ouvert.
Les immigrés ont débarqué dans ce pays en s’y sentant beaucoup plus chez eux que les Pieds Noirs. L’accueil, déjà, cela avait été, comme on dit, le jour et la nuit. De Gaulle avait expédié sa flotte militaire dans la Baltique pour lui épargner d’avoir à sauver les boat people pieds noirs sur la Méditerranée. Gaston Defferre, lui, invoquait le ciel pour qu’on ramenât non point chez eux en Algérie mais au diable vauvert ces suppôts d’un monde abhorré. A la mer, de préférence. Le peuple de France dans son ensemble organisait une chaîne humanitaire pour refouler dans des garages oubliés et des camps de transit pouilleux ces prétendus Français et ces Harkis gênants qui débarquaient en plein milieu de leurs grandes vacances.
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Alors, que vont-ils faire, que vont-ils décider ces admirateurs des politiciens pervers qui savent mieux que personne mentir au point qu’il n’est même pas possible de deviner leurs intentions en s’en tenant au contraire de ce qu’ils disent ? Ils admirent Machiavel et ses élèves, ils ont grandi à l’ombre du chêne De Gaulle en essayant de faire tous les matins leurs gammes mais quand la vérité les rattrape, ils ne savent plus très bien comment jouer leur commedia dell’arte. Ils n’écoutent que leur courage qui ne leur dit rien et donc, ils condamnent sans ambages la riposte défensive d’Israël qui en a assez de se faire canarder l’arme au pied.
Le nouveau président de l’Union Européenne qui ne subit pas le chantage des banlieues puisqu’il est aussi le chef de la république tchèque qui ne compte que des Slovaques comme immigrés parle autrement. Il parle en homme libre. Il déclare simplement que les Juifs se défendent.
Est-ce que les Européens vont accepter de gérer la faillite de la crise en sortant de leur poche l’argent destiné à financer les millions d’allogènes et en prenant en charge leurs revendications internationales – à l’heure où la survie matérielle de chacun est devenue critique - ou exigeront-ils de ceux-là qu’ils deviennent - réellement – Européens en choisissant l’allié naturel, culturel et cultuel qui n’est pas le monde arabe ?
Le choix est là. Au bout de ce choix, il y a la transplantation du choc armé des civilisations sur le sol de l’Europe et plus précisément de la France. La raison l’emportera-t-elle ou faudra-t-il passer sous les fourches caudines de ceux qui auraient donc échappé, avant d’être les bienvenus ici, à un simple inventaire résultant du principe de précaution pourtant inscrit dans la Constitution ? N’est-il pas cocasse de voir les têtes de rats d’égouts de la LCR et du PC se pavaner en tête des manifestations islamiques ?
Ils font, encore une fois, les mêmes raisonnements que les capitalistes qui ont dû croire sérieusement que puisque les pays arabes avaient du pétrole sous les pieds il faudrait envisager de leur faire coloniser l’Europe, celle-ci promettant, à charge de revanche, de devenir musulmane dans les meilleurs délais. Quand on ne croit à rien, on peut bien se mettre à croire au pire en un tour main !
Ceux qui mourront du couteau islamique peuvent se consoler par anticipation. Le ridicule continuera encore de tuer. Et quand les reîtres de l’athéisme militant et de la Libre Pensée laïque et républicaine vont chercher leurs électeurs dans les cohortes d’enturbannés et de femmes bâchées hurlant leur haine au nom d’un Allah qu’aucun chrétien ni juif ne daignerait pour diable, et cela en plein Paris, il y a de quoi se réjouir : Les imbéciles paieront leur imbécillité. Quand des skins terminaient une manifestation frontiste à laquelle ils ne participaient pas en jetant à la Seine un Marocain, la classe politico médiatique accusait le Front National de ce crime. Lorsqu’une manifestation islamique de soutien à la Palestine se termine par un déchaînement de violence en plein Paris, les médias s’empressent de titrer : « Après la dislocation du défilé, des casseurs gâchent la manifestation ».
Il ne faut pas être grand clerc, en tout cas il suffit d’avoir la finesse d’un Oriental et sa connaissance parfaite de la lâcheté française pour comprendre que l’attitude globale des Français devant les destructions récurrentes causées par l’immigration dans les banlieues et que les dépenses colossales acceptées par l’ethnie d’accueil pour complaire à cette immigration sont les signes formels que le coup de l’intimidation fonctionne à plein. Les Français sont bons à prendre, ce n’est plus qu’une question de ventres et de bateaux vides à continuer de remplir autant qu’il le faudra pour qu’une démographie finisse par dépasser l’autre.
Les Français sont des Tibétains depuis longtemps mais la différence avec les Tibétains c’est que les Tibétains le savent depuis longtemps. Et ce qui distingue un imbécile c’est d’aller dans la rue pour défendre les Tibétains quand on est un Tibétain soi-même dans son propre pays. Mais ici, il est interdit de prononcer le nom du Chinois qui tient le dé et de dénoncer ses collabos. La dhimmitude est mûre. Chez les Français, c’est une vocation. Héréditaire.
La cause mahométane avait alerté l’attention de Voltaire, de Cervantès et de Flaubert qui n’y allèrent pas de main morte avec elle. Houellebecq en fut pour 1 euro d’amende devant la XVII ème Chambre correctionnelle de Paris pour avoir avoué que c’était sans doute « la religion la plus con ». Mais le pire est encore ailleurs. Que dire, encore une fois, de ces désespérés du léninisme qui viennent s’agiter jusque sur les plateaux d’un Drucker, coqueluche de l’opinion publique pour se retrouver si peu de temps plus tard dans la meute hurlante qui réclame la disparition d’Israël dans les rues de Paris ? Les méchants ont un bonheur noir. Les communistes et les islamistes, comme hier Hitler et le Grand Muphti de Jérusalem, ne peuvent faire que bon ménage. Il manque au tableau un troisième larron : C’est l’armée des antisémites d’une sorte de droite prétendue qui serait prête à porter le keffieh demain pourvu que le Hezbollah chante victoire sur le Mur des Lamentations. Des gens qui, en somme, déplorent tellement l’échec du 8 Mai 1945 qu’ils sont voués à se donner au premier venu pour terminer le travail commencé par le Chancelier. Ils excipent volontiers de leur objectivité dans cette affaire prétendant rejeter dans le même sac les sémites juifs et les sémites arabes. Le plus souvent ils invoquent pour parler de la question palestinienne les noms des juifs de Washington et de Wall Street.
On notera pour finir que le capitalisme et le communisme – par l’intermédiaire de leur valet d’occasion, le gaullisme - ont organisé le départ des Européens d’Afrique pour le remplacer par l’arrivée des Africains en Europe. Profits immédiats et économies de bouts de chandelle soutenus par l’armada des gauches au nom d’idées désincarnées et de principes déréalisants dont les conséquences commencent à donner le frisson à tous les Européens qui ne regardent pas l’avenir comme Madame Aubry et Monsieur Sarkozy voudraient qu’il soit, mais tel qu’il se présente.
On notera que le communisme a fait faillite tout seul, sans la moindre division blindée du Vatican et sans l’interventionnisme de la CIA.
On notera aussi que le capitalisme vient de faire montre de l’étendue de son savoir faire et de ses capacités prévisionnelles hors pair en se mettant tout nu tout seul sur les trottoirs de Manhattan mais aussi sur les trottoirs de la planète.
Voilà les deux systèmes faillis qui régissent l’existence des Européens – les humains qui nous intéressent au premier chef -et qui ont légiféré par la force injuste de la loi et de ses sycophantes en matière d’invasionnisme et de colonisation de peuplement.
Et il faudrait encore faire confiance à des nuls pareils pour supporter leurs diktats criminels ?
Vieille Europe ! Deux mille neuf voilà une année qui offre une rime pleine d’espoir.
VITUS