Mario FERRISI récidive avec un nouvel ouvrage.

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Mario FERRISI, écrivain romancier « Pieds Noirs » installé quelque part en France sait nous séduire par le talent de sa plume, lorsqu’il évoque son enfance, il réveille chez ceux qui ont vécu là-bas leurs propres souvenirs " Mes souvenirs d’enfance et d’adolescence, en Algérie, comme pour tous les européens qui ont vécu ou sont nés dans ce beau pays, sont imprégnés de soleil et de mer... Durant les longs étés de vacances et congés, mais aussi tous les jours de l’année. La proximité quasi immédiate des nombreuses plages du littoral, les unes plus belles que les autres. Même tout simplement après le travail, les familles profitaient des moindres instants de liberté, pour se rendre au bord de l’eau, sur leur site privilégié...avec leur "guitoune", leur tente, parasol dans leur Cabanon ou coquette petite villa...Nous avions tous notre petit St Trop (ancienne version), avec au passage, sur le chemin aller ou retour, la sacro-sainte partie "brochettes/merguez" ou apéro. C’était la belle vie, même pour les moins favorisés. Un mélange coloré, convivial et bon enfant, toutes couches sociales confondues."

L’histoire de son nouveau roman "YAKOUREN" :
Automne 2005. Dans le récit d’Hugo où plane la silhouette d’une "mère de l’ombre", l’appréhension et le désarroi s’insinuent délicatement. Le déséquilibre s’installe peu à peu et des précipices se creusent, comme si la vie était un piège, une immense méprise, une éternelle injustice. Entre la France et l’Algérie, entre les murs d’une prison de Carcassonne et la forêt de YAKOUREN, en Kabylie ; les personnages se déclarent en explorant des sentiers hasardeux, périlleux.
Sur la terre de leurs ancêtres, des enfants de HARKIS accomplissent leur quête "Harkéologique" en cheminant à tra- vers la chimérique mémoire de leurs pères, pour atteindre la valeur invincible de l’authenticité.
Toutes ces aventures, viol, crime, accidents, équivoques, méprises, adversités, coïncidences et hasards, qui ont soudainement changé leurs destins, nous invitent finalement à déchiffrer nos propres énigmes.
Dans sa quête incessante de l’état de grâce, Hugo dresse un portrait au vitriol et nous permet de découvrir, sans caricature, l’envers du décor d’une société agonisante où tout est calcul et iniquité, y compris les relations humaines.

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