"Vers la paix des mémoires" De la Honte à la Nausée

, par  Jean Claude THIODET ✞ , popularité : 7%

L’entreprise de dénigrement de la France et de sa compromission n’est pas nouvelle. Mise à la poubelle il y a quelques mois, à peine, elle resurgit après ravalement de façades.

Les Maîtres d’œuvre de cette sinistre mise en scène sont les mêmes, ils ont seulement manipulé l’affichage afin que la réputation des acteurs renégats de la première distribution soient camouflés dans les ombres de cette nouvelle présentation de dernière minute.

Que des historiens ou des histrions hémiplégiques libèrent leurs idéologies lénifiantes relèvent des finalités de l’enseignement de la matière en université.

Mais que des associations de Français d’Algérie, essentiellement préoccupées de l’indemnisation de leurs seuls adhérents depuis 1962 - non sans un certain succès appréciable - prétendent apporter une contribution « intellectuelle » à la recherche de cette « Paix des mémoires », au nom de la globalité des Français d’Algérie, est absolument inacceptable.

Certains prospecteurs infatigables des couloirs de ministères espèrent encore en une repentance, si honteuse soit elle, pour glaner quelques compléments de réparations.

Faut-il rappeler, qu’en dehors de quelques habiles privilégiés, l’indemnisation des personnes possédant des biens en Algérie en 1962, a lésé de leurs justes droits, plus de 90% d’entre eux. Et que 90% de la population non propriétaire de biens agricoles, industriels, commerciaux ou artisanaux n’auront eu droit qu’entre 4 et 6 mois de subsistance, sans remboursement de leurs frais de « rapatriements », sans aucune aide au logement ou au rééquipement ménager.

Ainsi 90% de la population native d’Algérie, avant 1962, n’attendent aujourd’hui que la réparation des droits moraux qui leurs sont dus et de la reconnaissance des vérités historiques et de leurs responsabilités que la complicité gaullo-communiste cache depuis 50 ans.

C’est dire que la M.A.FA, que préside Jean Pierre SEROIN, ou que l’A.R.M.R., que préside Mr Jean Félix VALAT et les compagnons qui les assistent, ne représentent qu’eux-mêmes ou leurs intérêts.

Experts des affaires d’indemnisations et tout particulièrement silencieux quant à nos droits moraux, ils n’ont aucune compétence pour évoquer les drames de l’Algérie Française mais, surtout, aucune habilitation à représenter notre communauté.

C’est dire, qu’au nom d’un COLLOQUE BIDON qui ne sert que leurs propres intérêts, ils compromettent les Français d’Algérie dans leur entreprise marchande dont la repentance honteuse de la France serait la monnaie d’échange.

Quand Jean Félix VALAT qualifie les opposants à ces indignes stratagèmes d’ultras , il faut lui rendre qu’il n’en a que la connaissance que la clique gaullo gauchiste en donne, étant bien entendu qu’il n’a jamais excellé que dans les lamentations qui accompagnent depuis 50 ans la réparation financière de son état.

A ce sujet, il est choquant de voir Renaud BACHY, Président de la Mission Interministérielle aux Rapatriés, patronner une pareille entreprise de compromission.
Parfaitement initié aux problèmes des Français d’Algérie, il est aujourd’hui le grand vizir chargé par le « grand » Mamamouchi de l élimination des témoins gênants que nous sommes.

Après 4 ans d’exercice calamiteux du Pouvoir et la perspective du naufrage de la Méduse, il retrouve, comme à chaque période pré électorale, la haute main sur la manipulation du troupeau Pieds Noirs. Sans gêne, à l’invitation de présidents complaisants et subventionnés, il va de réunion de bistrots en réunion de cabines téléphoniques pour faire oublier les promesses non tenues par son employeur et annoncer, une fois de plus, un complément virtuel d’une indemnisation hypothétique prochaine.

Pour autant, il reste un adversaire déclaré de la reconnaissance des vérités historiques de l’Algérie Française et un négationniste des forfaitures et des impostures du gourou Charles De Gaulle.
Il était un promoteur du premier colloque passé à la poubelle, le revoilà de la seconde affiche. Il conviendra de le rappeler le moment venu.

Eu égard aux rapports privilégiés que le Député Elie ABOUD entretient avec Jean Félix VALAT, son absence du deuxième affichage du même exercice n’est pas de nature à laisser penser qu’il s’en serait retiré.

Le Directoire du RNFAA

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