Abdallah Krouk, président des anciens harkis et supplétifs 62 et Fred Hartz, président de l’association des Français d’Algérie ont tenu une réunion d’information et d’échanges sur les rapatries et harkis.

Dans son allocution d’ ouverture, le maire Bernard Carayon, parlant des Français d’Algérie qu’ils soient chrétien ou de confession musulmane, a cité Albert Camus : « la Terre appartient à celui qui l’a rendue meilleure ».

Puis soulignant que si le temps a passé, il n’a pas effacé les douleurs et les mauvais souvenirs.

Fred Artz (40 ans de parquet, ancien procureur à Montpellier, aujourd’hui membre du directoire du Rassemblement National des Français d’Algérie et Amis), sollicite B.Carayon d’être porteur d’un message qui ne veut pas être entendu depuis plus de 40 ans, et indique qu’il n’est pas ici par rancœur ou nostalgie, mais dans l’espoir de voir clore un drame, surtout une reconnaissance de droits moraux et considération « dignité et réhabilitation de notre histoire dont nous avons été les victimes ».

Pour les Harkis, il s’agit de différencier les vrais des faux : pour cela rétablir la qualité légale et fondamentale « tout individu ayant la double nationalité ne peut revendiquer le terme de harkis ».

Cela permettrait d’éclaircir la situation en excluant les 60% de profiteurs.