Scénario du film : avancement en mars 2011

, par  MORA , popularité : 11%

Ravin rouge - le film

COMMUNIQUE D’Anne CAZAL

Chers compatriotes, chers amis,

Une association vient d’être créée… Une de plus, direz-vous…
Alors, non, je vous rassure : pour vous, à cause de la confiance que vous m’avez témoignée,
je me suis personnellement investie dans cette association qui n’a qu’une
seule mission, des plus honorables, et qui s’autodétruira après l’avoir
accomplie. C’est en cela qu’elle est différente, éphémère, émouvante,
inimitable, et cependant lourde de tous les espoirs que vous avez exprimés
de voir un jour, sur les écrans, projeter, à travers le film RAVIN ROUGE,
cette Histoire que vous avez vécue et qui n’a cessé de vous hanter, de vous
fasciner, de vous tarauder comme un fer rouge dans une plaie ouverte…

Propriétaire des droits moraux et de reproduction de mon ouvrage, je prends
l’engagement de veiller consciencieusement et scrupuleusement à ce que les
fonds réunis par la collecte ne soient utilisés que pour l’objet pour lequel
vous les avez versés : l’élaboration d’un scénario qui proclamera la vérité
sur notre Histoire, scénario sur lequel j’ai déjà commencé à travailler,
avec des professionnels.

Cette Histoire, la vôtre, celle du paradis dont on vous a chassés, celle
d’Alger, cette ville que nous avons bâtie comme un théâtre antique autour
d’une scène où se produit à longueur d’année une mer turquoise enrichie de
fragiles nuances d’améthyste, celle du vent, qui, chez nous, brode
continuellement, les vagues en lourds écrins d’écume, celle des printemps
qui explosent en une seule nuit embaumant l’air des parfums d’herbes séchées
au vent du Sud, celle des couchers de soleil incandescents allumant au creux
des vagues des scories de métal en feu, celle de la tiédeur sensuelle des
soirs d’été, des parfums de figue, de raisin, d’orange, tous ces décors
enfouis en vous, tout juste assez précis pour laisser place au rêve, cette
Histoire, encore palpitante, encore déchirante, qui vous obsède toujours,
j’ai essayé de vous la rendre, il y a quelques années, en écrivant Le ravin
rouge, une chronique romancée, à travers des personnages et des faits dans
lesquels vous vous êtes tous reconnus…

Notre illustre compatriote, Albert Camus, a écrit : « La tâche d’un
chroniqueur est de dire : « ceci est arrivé » lorsqu’il sait que cela est
véritablement arrivé et que cela a intéressé la vie de tout un peuple. Il se
trouvera alors des milliers de témoins qui estimeront, dans leur cœur la
vérité de ce qu’il a dit… ». Et, peu de temps après la parution de cet
ouvrage, c’est bien ce miracle que j’ai constaté, et qui a motivé mon
engagement total pour le rétablissement de la vérité historique, votre
vérité, notre vérité !

Car, chers témoins, vous avez magnifiquement témoigné en faveur de ce livre…
J’ai conservé pieusement vos milliers de lettres… Après l’avoir lu, vous
vous êtes levés pour confirmer à qui voulait l’entendre que ce chroniqueur
là, à travers ses personnages à la fois emblématiques et réels, brisait le
mur de la désinformation et clamait, criait, hurlait la vérité !

Parmi les premiers commentaires reçus, je garde, comme une relique, celui du
Général Jouhaud, notre Général, qui écrivait : « Toutes les joies et toutes
les douleurs exprimées dans cet ouvrage ont été ressenties dans mon vécu. Si
un jour cette saga était portée à l’écran, peut-être serions-nous, enfin,
compris… ».

Porter cet ouvrage à l’écran me paraissait un rêve inaccessible dans ce pays
qui a pris le mensonge pour raison d’Etat. Joseph Hattab-Pacha, lui, y
croyait… Et le temps, cette éternelle complainte qui défie les joies ou les
peines des hommes, a passé… De petites satisfactions, en trop rares
victoires, l’équipe de VERITAS a avancé, unie et solidaire, sur le chemin
tracé sans jamais en dévier jusqu’à ce que la Dame à la faux nous enlève
notre mentor, puis, surmontant avec peine cette douloureuse épreuve, en
continuant, encore aujourd’hui, à mettre nos pas dans les siens…

De temps en temps, au comble de l’exaspération, devant les déviances de
certains historiens, ou hommes d’Etat, je leur offrais un exemplaire de ce
livre, vite rejeté comme une fiction… Combien m’ont répondu ? Combien m’ont
dit avoir été émus par nos malheurs ? Deux hommes d’Etat et un historien…
Là-bas, de l’autre côté de la mer, tout s’est inversé : les villes que nous
avions fondées se sont délabrées, les vergers sont redevenus marécages et
les champs de blé sont redevenus paysages de pierre, là-bas, la mutation du
monde s’élabore actuellement sur des champs de ruines, tandis qu’ici, dans
ce pays où la mémoire des hommes continue de se déliter dans le marasme
ambiant, grâce à la ténacité et au courage de Michel Ximénès, cousin de
Joseph Hattab-Pacha – bon sang ne saurait mentir – j’ai eu la joie
d’apprendre que la mise en images de notre tragédie n’était pas un rêve
irréalisable.

Trois courageux pionniers se sont lancés dans cette grande aventure… Pour
riposter à une fiction cinématographique qui écorche dangereusement la
réalité des faits – je ne citerai que les films « Indigènes » et « hors la
loi » – ces trois mécènes ont mené, dans la ferveur, le projet de pouvoir
exprimer par l’image, et à travers les personnages du RAVIN ROUGE, la
tragédie de tout un peuple, ceci, en montrant simplement, comme dans
l’ouvrage, ce qui était authentique dans nos épreuves, sans haine, sans
crainte, sans esprit revendicatif, dans le plus strict apolitisme et sans
aucun favoritisme…

Une collecte a été organisée par nos trois fondateurs, avec l’aide d’une
association mémorielle existante, et, grâce à l’unité de tous nos
groupements, toutes nos associations, toutes nos amicales, et nombre de nos
compatriotes, que je ne remercierai jamais assez de leur aide, le même
miracle s’est reproduit…

Par centaines, voire par milliers peut-être, retrouvant notre union sacrée
pour ce projet, vous avez répondu, et vous continuez à répondre, à l’appel
que je vous ai lancé… Vous avez recommencé à m’écrire et vous m’avez, à
nouveau, revigorée, enthousiasmée et bouleversée… Merci !

Quel autre mot pourrait traduire l’intensité de l’émotion qui s’est emparée
de moi à la lecture de vos lettres, lesquelles recommencent à m’arriver,
chaque jour, comme une source d’eau fraîche, désaltérante pour l’assoiffée
de morale, de justice et de vérité que je suis…

Car, mes frères d’infortune, mes compatriotes, ma famille de cœur, vous non
plus n’avez rien oublié, et vous l’avez prouvé en participant généreusement
à la collecte engagée par nos trois amis, allant même, selon l’organisme
collecteur, bien qu’il ne nous ait pas encore transmis vos dons, au-delà de
toutes nos espérances…

« L’écriture de cet ouvrage est un jeu avec l’Histoire. Les personnages en
renforcent la trame mais, impuissants, ils sont emportés dans une tourmente
destructrice qui annihile tout sur son passage » avait indiqué un article de
presse… Mais qu’est-ce que l’Histoire ? Seulement la chronique des
entreprises humaines, et pour ceux qui cessent d’entreprendre et se
contentent de subir, il n’y a plus d’Histoire possible, il n’y a plus qu’un
chantier de décombres au milieu duquel gisent ensemble, fracassées, tout ce
qui avait le plus d’importance pour nous : les notions de solidarité, de
patriotisme, de civisme et de fraternité…

Voilà pourquoi, pour vous, pour notre mémoire commune, nous avons recommencé
à entreprendre, et notre entreprise, cette nouvelle association, RAVIN ROUGE
LE FILM est née. Voilà pourquoi, aussi, à la demande des trois initiateurs
de ce projet, j’ai accepté d’en prendre la présidence, avec, à mes côtés, M.Pierre Descaves que vous connaissez tous pour son passé et ses qualités…
Je ressens son aide et son soutien comme un honneur, et nous sommes dix,
maintenant, qui œuvrons déjà, avec l’aide de professionnels compétents, pour
élaborer un scénario puissant, émouvant, bouleversant qui sera la réserve
d’or de notre communauté.

Car, vous le savez bien, l’argent n’a de valeur que tant qu’une réserve d’or
entassée dans les coffres d’une banque, lui sert de symbole. Notre réserve
d’or à nous, ce sera ce scénario, pour lequel nous avons tous cotisé, et
nous avons commencé à réaliser avec l’aide des meilleurs, ce scénario dont
nous ne confierons la production qu’au meilleur car ne négligeons pas la
puissance de l’image : C’est un film, à travers une fiction, « Autant en
emporte le vent… », remarquablement bien réalisé, avec référence à
l’Histoire, qui a rendu aux sudistes américains l’estime de leurs
concitoyens.

Merci de m’avoir fait confiance et soyez assurés que je me battrais encore
de toutes mes forces pour faire connaître à tous la vérité sur la tragédie
que nous avons vécue.

Je veux, et vous le voulez avec moi, je le sais, que la France cesse de nous
considérer comme des schismatiques alors que nous sommes des victimes… La
vérité, notre vérité, est infiniment et manifestement plus belle, plus noble
et plus humaine que toutes les fabulations de nos contempteurs. Le jour où,
à travers les personnages du RAVIN ROUGE, cette vérité sera projetée sur les
écrans, ceux qui nous diffament, aujourd’hui, en seront incontestablement
ébranlés, et finiront par s’y rallier…

Alors viendra, pour l’association RAVIN ROUGE LE FILM, le temps de se
dissoudre dans la satisfaction du devoir accompli parce que NOUS AURONS,
ENFIN, ETE COMPRIS !
QUE DIEU NOUS AIDE !

Anne CAZAL

Aujourd’hui, vous n’avez plus qu’un seul interlocuteur qui vous informera
Au fur et à mesure de l’avancement du projet, vous renseignera,
et continuera à recevoir vos lettres et vos dons
Ravin rouge le film !

Siège social : Résidence Le Grand Large Caravelle 1

7 promenade de la plage

06800 CAGNES SUR MER

CEUX QUI N’ONT PAS ENCORE LU, OU QUI SOUHAITERAIENT RELIRE LE RAVIN ROUGE,

Peuvent le commander à Anne CAZAL – B.P. 28 – 31620 FRONTON
Dédicacé sur demande, au prix de 26 € port compris

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