Quel RAMDAM, les ROMS !!! L’arbre des Roms cache opportunément la forêt...

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Bonjour et bonne rentrée à tous les lecteurs de Notre Journal, que vous soyez de droite, de gauche, du centre ou d’ailleurs, Français de souche ou issus de la diversité, sans discrimination et sans exclusive. Et quand bien même vous seriez Rom, bonjour et bonne rentrée aussi.

Ce ne sont pas les sujets qui manquent en cette rentrée, mais je suppose que vous ne comprendriez pas que je consacre cette première tribune à autre chose que la « grande affaire » de la France en ce moment… Non, non non, pas la réforme des retraites, vous l’avez déjà dans le baigneur, même si vous n’avez encore rien senti, pas les déficits publics et sociaux qui creusent plus vite leur trou qu’un poilu de Verdun sous la mitraille, pas la faillite de l’école publique, qui produit à la chaine les bacheliers illettrés censés payer les retraites et combler les déficits cités plus haut, pas les juges qui mettent en prison les victimes et qui laissent dehors les voyous, non, tout cela n’est que pipi de chat à côté des Roms !

Je ne vais pas revenir sur ce que tout le monde sait ou suppute : que les Roms posent un vrai problème - il suffit de prendre les transports en commun à Paris pour s’en rendre compte -, que ce sont des leaders de leur propre communauté qui traitent leurs femmes et leurs enfants d’une manière dégueulasse, les obligent à mendier et à voler (demandez aux touristes japonais, leur cible préférée, ce qu’ils en pensent). Je ne m’étendrai pas non plus sur la manœuvre politique de notre Président de moins en moins bienaimé, ça se voit comme le nez au milieu de la figure, ni sur l’hypocrisie générale autour de cette histoire de basses œuvres.

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Non, ce que je voudrais, c’est qu’on élève un peu le débat. Parce qu’au-delà de l’agitation mondiale autour des Roms (même Obama, le président de moins en moins bienaimé lui aussi des USA, y est allé de sa chansonnette) il y a une vraie question : quels sont les droits et devoirs de tout un chacun qui prétend vivre et profiter des avantages d’un pays socialement « développé », c’est-à-dire essentiellement les pays du monde Occidental, qu’il y soit né, qu’il y ait été invité, ou qu’il ait forcé la porte ? Autrement dit, on en revient toujours, quoi qu’en disent nos œcuménistes patentés, et parce que les faits sont têtus, à la définition de l’identité nationale.

C’est paradoxalement François Hollande qui a mis les pieds dans le plat, sans doute sans s’en rendre compte, le 24 août, sur Europe 1, en déclarant que le discours de Grenoble de Sarkozy était très grave parce que non seulement il stigmatisait (ce mot me fait pousser des boutons chaque fois que je suis obligé de l’utiliser) des minorités, comme aux plus beaux jours du nazisme, rien que ça, mais qu’il consacrait deux types de citoyens, les citoyens de souche, et les citoyens issus de l’immigration. Suivait le blabla habituel : que serait la France sans l’apport de millions d’immigrés au cours des siècles ? L’immigration est une chance pour notre pays (sans aller jusqu’à inclure les Roms dans cette chance, il ne faut pas pousser le bouchon trop loin), d’ailleurs nous sommes tous plus ou moins enfants d’immigrés, et patati et patata…

Sauf que, - et c’est à mon avis le noeud du malentendu - les immigrés des siècles passés auxquels les bienpensants font si volontiers référence n’avaient qu’une idée en tête : devenir de vrais Français, jusqu’à surenchérir sur le patriotisme et l’amour de la France (cf les Pieds-Noirs et l’Algérie Française). Ces immigrés-là ne prétendaient à aucun avantage social de la part de la France, ils n’en espéraient que du travail, et il y en avait, contrairement à aujourd’hui, en échange duquel ils vivraient enfin décemment, quitte à mourir pour leur nouvelle patrie si l’occasion se présentait. Ces immigrés-là ont accepté de se fondre dans la France telle qu’elle était, et en se gardant bien de la critiquer ou de se plaindre. Ils partageaient d’ailleurs avec les Français la plupart de leurs valeurs. En deux ou trois générations, les immigrés des siècles passés sont devenus plus Français de souche que les Bretons ou les Cévenoles (j’écris ce qui m’est venu, n’allez pas chercher la petite bête, amis de ces deux magnifiques régions bien Françaises).

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Les vagues d’immigration que nous subissons depuis les années 60 ne sont en rien comparables : ne parlons pas des Roms, qui sont plus des nomades que des migrants, et qui ne prétendent ni s’intégrer à une société autre que la leur, ni la changer, ni encore moins la détruire, juste « vivre sur la bête » là où ils passent, ce qu’on n’est pas obligé d’accepter avec le sourire… Les Roms sont un problème, mais il n’est pas insurmontable, et il ne met pas la patrie en danger, seulement le portefeuille des usagers du métro.

Ce qui pose problème et que l’on n’ose pas traiter, ce sont nos néo-immigrés, surtout issus de l’Afrique musulmane - c’est une constatation et pas une stigmatisation -, qui ne veulent pas ou ne peuvent pas se fondre dans nos valeurs, parce que d’une part elles sont trop éloignées des leurs, et d’autre part parce qu’ils sont trop nombreux en France pour sortir de l’attraction de leur communauté. Cette immigration-là réduit la France à la patrie des « Droits de l’Homme » que des passeurs sans scrupules lui vendent, des droits essentiellement sociaux et matériels. Ces immigrés d’aujourd’hui n’ont aucune intention de devenir autre chose que « Français d’Allocations », ou d’accepter la moindre contrainte ou la moindre obligation de citoyen Français, tout simplement parce qu’ils n’ont aucune idée de ce qu’elles représentent.

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Pourtant, une solution existe, qui rassérénerait François Hollande, et empêcherait notre pays des « Droits de l’Homme » de dériver vers une citoyenneté à deux vitesses, elle est très simple, et facile à mettre en œuvre : un système donnant – donnant, ou « win win », gagnant gagnant, si vous êtes anglophone : on accorderait nos très généreux avantages sociaux et la nationalité Française aux immigrés qui apportent leur contribution à la nation, par leur travail et leur civisme. Il n’y aurait plus des Français de souche et des « Français d’Allocations », seulement des Français, des vrais.

Ah là là ! Qu’est-ce que j’ai écrit ! Je vous vois déjà enfourcher les grands chevaux de l’indignation compassionnelle ! Salaud sans cœur et plein de reproche ! Vous laisseriez des enfants sans soin parce qu’ils ne sont pas Français, vous verriez sans broncher mourir de faim des hommes et des femmes sous prétexte qu’ils ne sont pas Français et qu’ils n’ont pas de travail… etc… etc… ?

Du calme, les amis ! Bien sûr qu’il ne s’agit pas de se laver les mains de la misère du Monde. Mais entre l’insuffisant et l’excessif, il y a peut-être de la place pour le raisonnable, par exemple aider les Africains en Afrique, plutôt que chez nous, quitte à s’assurer que notre aide est bien employée... mais ça, c’est une autre histoire… Et puis, êtes-vous certains que les Français, qu’ils soient de souche ou même les Français « d’allocations » d’aujourd’hui, seraient prêts à couler avec le navire pour ne pas avoir à refuser d’embarquer plus de monde qu’il ne peut en contenir ?

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