OGM et le futur de l’agriculture française.

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Quelle que soit notre attitude vis-à-vis des OGM leur développement au plan mondial est inéluctable et le village gaulois ne sera pas épargné  !

Malheureusement, influencé par quelques irresponsables mal guidés notre pays préfère se priver d’un rôle actif dans la définition d’une politique OGM responsable. Sûr d’avoir raison seul contre tous, notre pays prépare sereinement le déclin de son agriculture.

 

 

 

1.       BESOINS D’AGRICULTURE

L’ONU estime que près d’un milliard de gens (soit plus d’un terrien sur 7) souffre de malnutrition.

L’OMS évalue à 6 millions le nombre de morts chaque année dues à ce fléau, ce qui en fait la principale cause de décès. Dans le monde, le SIDA, la malaria et la tuberculose, à eux trois causent moins de morts que la faim  !

L’agriculture intensive est donc indispensable et, bien qu’on décrie à juste titre les gaspillages et le manque de transfert de savoir faire vers les zones encore incultes, rien ne semble pouvoir remplacer efficacement et durablement notre agriculture productiviste.

 

2.       LES PESTICIDES.

Nous avons besoin d’agriculture.

Pour protéger les cultures nous utilisons énormément de pesticides.

Mais les pesticides tuent les abeilles et la pollinisation par les abeilles est indispensable à la survie de l’agriculture.

Les pesticides menacent donc la survie des abeilles et par ricochet, la pérennité de notre agriculture.

La solution PESTICIDES n’est donc pas adaptée à une agriculture durable.

En outre les pesticides ont d’autres effets notoirement mauvais sur notre santé et sur l’environnement voir http://www.mdrgf.org/2sommpestos.html

 

3.       LES NITRATES. 

Nous avons besoin d’agriculture.

Aujourd’hui, pour intensifier la production agricole nous utilisons massivement les engrais azotés de la famille des nitrates.

Avec l’arrosage et la pluie, ces nitrates qui sont solubles dans l’eau, suivent les circuits de l’eau et se retrouvent en abondance dans les rivières et réserves d’eau souterraines de la planète.

Ces nitrates ont des effets notoirement mauvais sur notre santé et sur l’environnement voir http://www.cnrs.fr/cw/dossiers/doseau/decouv/degradation/07_pollution.htm

 

 

RÉSUMÉ DE LA SITUATION  :

 

L’alimentation de l’espèce humaine repose sur l’agriculture productiviste intensive qui reste aujourd’hui insuffisante pour nourrir correctement tous le monde.

Cependant, les méthodes de production actuelles qui s’appuient sur les pesticides et les nitrates ont des effets induits qui compromettent tant leur pérennisation que la santé des êtres vivants (humains, animaux et plantes).

Insuffisante, notre agriculture d’aujourd’hui est responsable de millions de morts, mais sa poursuite nous rendrait aussi responsable d’une catastrophe sanitaire d’ampleur inégalée pour les générations futures.

 

RÔLE DES OGM  :

 

D’aucuns voient dans les OGM, le moyen de développer des récoltes mieux adaptées à chaque région de production sans recours aux nitrates et pesticides  : Plantes résistant aux insectes ravageurs, plantes susceptibles d’être cultivée sur sols salins ou arides, plantes s’accommodant d’une certaine sécheresse, etc.

Si on maîtrisait bien tant la création de ces nouvelles plantes que leur évolution en fonction des mutations constatées du côté des nuisibles, on aurait une alternative durable qui nous sauverait peut-être des effets dévastateurs des pesticides et des nitrates.

Cependant, comme nous n’en sommes pas encore là, il est indispensable de continuer la recherche et les expériences afin d’avancer au plus vite sur cette voie, notamment parce que personne n’a pu en identifier une ôtre. La littérature est abondante sur ce sujet, je recommande le site ’’médiaterre’’  l’information mondiale pour le développement durable htttp ://www.mediaterre.org

 

Quelle politique agricole pour la France  ?

 

Si la France n’est pas claire sur les OGM, il se dégage cependant une tendance au bannissement sous couvert du principe de précaution.

Appliqué ici, ce principe consiste à préférer le mal que l’on connait, quelles que soient les conséquences pour l’environnement et les générations futures.

Est-ce bien raisonnable  ?

D’aucuns pensent, à juste titre, que faire n’importe quoi avec les OGM c’est jouer à l’apprenti sorcier.

Pourtant, rares sont ceux qui prônent un usage expérimental contrôlé suivi d’une accréditation des semences selon un protocole de contrôle phytosanitaire sérieux.

Pourtant, cela donnerait à la France des compétences qui lui permettrait de jouer un rôle à l’international, notamment pour imposer une organisation mondiale garante des règles et sanctionnant les abus.

Mais la France reste muette, seul le lobby ‘’José Bové’’ existe. Il est prêt à la ‘’désobéissance civique‘’ pour barrer la route aux OGM.

José Bové, ne propose rien, la contestation semble être pour lui un moyen d’exister et c’est tout. Il a fondé son parcours politique sur la contestation et il a toujours refusé de se soumettre aux lois de la république  :

· refus de servir la nation lorsqu’il a été appelé sous les drapeaux,

· destruction de restaurants car il estime savoir mieux que moi où je dois manger

· destruction de parcelles OGM  

  (afin de ne pas contrarier ses amis de la Confédération Paysanne qui voient peut-être d’un mauvais œil une remise en cause de leur usage intensif de pesticides et de nitrates qui minent leur propre santé  ?)

La contestation est son gagne pain. Elle lui a permis d’assouvir ses ambitions de reconnaissance mais il n’a jamais rien proposé de concret.

 

Son combat est cependant inutile car empêcher la recherche en France n’aura pas pour effet de retarder l’avènement des OGM  : L’agriculture mondiale basculera à son rythme vers les OGM, du moins pour les semences qui le mériteront (selon des critères qu’il n’appartiendra malheureusement pas à la France de juger ou d’influencer). Et la France sera progressivement envahie par ces produits puisque l’Union Européenne dont nous faisons encore partie ne s’oppose pas à l’importation d’aliments contenant des OGM.

 

Même si nous réussissions à bannir les OGM de notre territoire, ce combat serait perdu d’avance  !

En effet, l’agriculture française repose sur deux piliers  : exportations et subventions.

Comme les OGM promettent à nos clients une alternative moins chère, nos exportations sont menacées. Si, de ce fait, nos partenaires de l’Union Européenne optent pour d’autres sources d’approvisionnement, il sera alors probable que ceux d’entre eux qui prônent déjà un abandon de la PAC, obtiendront gain de cause.

 

CONCLUSION.

Quelle que soit notre attitude vis-à-vis des OGM leur développement au plan mondial est inéluctable et le village gaulois ne sera pas épargné  !

Malheureusement, influencé par quelques irresponsables mal guidés par José Bové, notre pays préfère se priver d’un rôle actif dans la définition d’une politique OGM responsable.

Sûr d’avoir raison seul contre tous, notre pays prépare sereinement le déclin de son agriculture.

 

 

 

 

 

Voir en ligne : http://blog.francetv.fr/blogistan-a...

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