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La poudrière iranienne
L’opposition iranienne (composée d’associations monarchistes et de l’OMPI : organisations des moudjahiddines du peuple iranien - de gauche-) n’a pas baissé les bras, malgré la violence des Basijis, les exactions, les viols, les tortures à mettre au compte de la police politique -Vevak-), la condamnation à mort de 3 manifestants ayant participé au soulèvement suscité par la réélection de Mahmoud Ahmadinejad. Elle a seulement pris une autre forme : les étudiants s’expriment au sein de leur université évitant ainsi la confrontation avec les gardiens de la révolution, déployant des drapeaux verts (symbole de l’opposition), les habitants de Téhéran accrochent des petits rubans verts aux barres d’appui des véhicules des transports en commun, se vêtent de T.shirts verts et déambulent dans les rues de la ville.
Cette agitation déstabilise les autorités (religieuses et politiques) : Mahmoud Ahmadinejad a été obligé d’annuler des visites dans plusieurs villes du pays pour raison de sécurité.
L’instabilité du régime fait peser une menace pour l’équilibre des forces : pour reprendre les rênes, le gouvernement iranien n’aurai-t-il pas la tentation d’accentuer sa pression sur ses ennemis en intensifiant son programme nucléaire, les derniers essais de missiles laissant présager que ce programme est bien avancé, alors que l’Iran est, n’oublions pas, signataire du traité de non prolifération et que, en 1979, la République islamique triomphante repoussait le nucléaire ?
Les iraniens, outre la fierté nationale de posséder la bombe, vivent dans la terreur perpétuelles d’une attaque américaine ou israélienne.
La politique de la main-tendue de Barack Obama ne fait que renforcer la décision de l’Iran, pourtant lors de la découverte d’un deuxième site d’enrichissement de l’uranium Washington a haussé le ton.
Se rendant compte du danger que représente ce pays doté de l’arme nucléaire, Hillary Clinton, en voyage à Moscou, évoquera le problème avec son homologue russe et le Président Medvedev afin de s’assurer de la position que prendrait la Russie en cas d’éventuelles sanctions si le dialogue réamorcé avec Téhéran n’aboutissait pas, sachant que les représailles économiques ne fonctionnent pas, pas plus que les restrictions bancaires qui embarrasseraient la vie économique et ce serait le consommateur iranien qui paierait le renchérissement du coût des transactions financières.
Cette éventualité n’ébranlerait pas les dirigeants iraniens mais à contrario leur permettrait de récupérer la rue.
ET SI ON LEUR DECLARAIT LA GUERRE ?
Ni l’administration Obama, ni les Israéliens n’écarteront indéfiniment l’opposition musclée.
Dans l’esprit des dirigeants les plus favorables à l’option militaire, une frappe aurait surtout un objectif politique : rappelant à Téhéran qu’Israël reste maître du jeu dans la région et forcer la main aux Américains.
Les militaires israéliens sont dans les starting-blocs
(source Marianne)
Cette éventualité est inquiétante : le front s’étendrait et, comme dans la théorie des dominos, le combat cesserait faute de combattants ?
Une question : quelle serait la position du nouveau prix Nobel de la Paix ?
http://www.romandie.com/infos/news2/091012224021.nhf76l0m.aspn.org/fr/content/view/6781/1/
http://www.liberation.fr/monde/1201191-le-programme-nucleaire-iranien-en-question