La gouvernance Pieds NOIRS ? Etat des lieux - Projets - Acte 4

, par  MORA , popularité : 45%

Nous reprenons le cours de ces considérations sur nos interrogations et la recherche de solutions.

Il est utile de rappeler quelques évidences :

- les PN ne sont pas plus bêtes que les autres,
- il y a dans le milieu associatif des personnalités brillantes et compétentes et pas que dans le milieu associatif d’ailleurs,
- il y a beaucoup de moyens financiers dans la Communauté,
- il y a également un pouvoir politique direct et indirect de grande importance !

Malgré tous ces atouts, il n’y a pas de solution visible et clairement engagée !

Cela frise l’évènement extra terrestre ! :-O

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Comment avec tous ces ingrédients, n’est-il pas possible que la mayonnaise prenne ?

A ce sujet, on a déjà tout entendu ou lu, tout et son contraire :

- un PN = un avis !
- PN grandes gueules + ou - classe,
- présidents qui ramènent tout à eux...
- électrons libres...
- etc etc etc...

Le seul problème c’est que tout cela n’explique rien.

La seule explication qui aurait l’air de fonctionner c’est :

- manque de maturité politique chez les PN et Harkis...

Mais à l’examen, elle résiste mal et surtout ne peut pas tout expliquer...

Bien sûr, il y a des manques vertigineux :

- pas d’études sociales sur les PN et Harkis,
- pas de statistiques validées,
- pas d’études démographiques, géographiques, sociologiques, suivies,
- etc...

Et s’il n’y a pas d’instrument d’observation, il n’y a pas d’observation...

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Alors pour avancer un peu autrement, une question et une méthode devenaient de + en + évidents :

- puisqu’en prenant des raisonnements "normaux", on ne peut pas comprendre cette aventure, peut être faut-il poser la question différemment et voir si çà colle ?

Si on arrive à expliquer vraiment, pourquoi et comment, alors que tout est là, il ne se passe pas de mouvement d’ensemble !

Si l’on prend tel ou tel cas, on peut trouver diverses explications, l’age, la lassitude, la distance avec le passé, etc..

Mais en sociologie, on ne peut pas expliquer le comportement du groupe comme une succession de cas particuliers, c’est impossible et c’est faux.

Un groupe, même apparemment disparate, a des règles et des comportements communs.

Cette absence de visibilité a fait dire à beaucoup, les PN çà n’existe pas ! C’est notre imagination et les épreuves subies qui nous font croire que le groupe existe...

Mais à côté de çà, nous avons l’affirmation quotidienne du contraire :

- volonté nette de gommer les PN, socialement, politiquement,
- volonté de gommer leur passé (dont ils ne sont d’ailleurs pas vraiment responsables),
- tissus associatifs très importants avec amicales et associations diverses de PN et Harkis,
- publications "papier" importantes et visibles, surtout dans le Sud,
- sites internet à foison, avec souvent de "mini univers virtuels" qui se créent, sur des lieux ou des préoccupations communes,

Les PN et Harkis existent donc !

Et toujours rien qui ne les défende et qui ne les représente ?

Mais au fond, ce point est secondaire actuellement.. pourquoi ?

Et bien tout simplement parce qu’ils ne savent pas dans quoi et pourquoi se reconnaitre ! Vous allez penser que cette remarque est déplacée ! Mais voyons la question un peu différemment SVP.

La multiplication des représentations est le reflet de la difficulté d’identifier une organisation ou une autre, comme représentative.

En gros, des structures existent, mais en fait, il manque toujours un cent pour faire un euro et donc on crée avec ses amis son propre mouvement, sa propre tendance, sa propre opinion.... en fait elle est semblable aux autres, mais elle est dite différemment, avec une sensibilité différente...

Et toc, voilà une nouvelle structure qui "existe" et qui représente "ses adhérents". Dans le principe, c’est clair et compréhensible, mais dans la pratique c’est juste catastrophique !

En ne jouant pas le jeu de la démocratie de façon "interne", il n’y a donc aucune chance que le procédé employé ne puisse JAMAIS déboucher sur une structure unificatrice et représentative.

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Comment faire pour que cela change ?

Nous partons du principe, plein d’espoir, que les rapatriés sont aussi intelligents que les autres, qu’ils mesurent bien où est l’intérêt commun et de l’évidente nécessité d’avoir une représentation souple, démocratique, commune et opérationnelle.

Cela va des questions les plus pratiques jusqu’aux positions générales sur la société dans laquelle ils vivent.

Grosso modo, un organe multi fonction capable d’agir sur les dossiers défendus par l’USDIFRA, aider et protéger le Mur de Perpignan, par exemple et en créer d’autres !

Lutter de façon professionnelle contre les ennemis de notre mémoire que nous confondons quelquefois avec celle de la France, France qui d’ailleurs est l’auteur de notre migration forcée et avec ses propres raisons.

Avoir une communication globale claire et identifiable !

Susciter différents intérêts pour le milieu universitaire qui régulièrement passe à côté d’un chantier ouvert, extraordinaire en ressources et en signifiants ! Y a t-il d’autres exemples de cette taille dans les pays occidentaux ? Y a t-il d’autres juxtapositions de cultures de cette nature ?

Bref, constituer en plus de tout le travail des amicales et associations, un lien sentimental, humain, sociologique et actif.

Pour atteindre ce nirvana là, il va falloir, hélas, faire des coupes sombres !

Appeler un chat, un chat et cesser de poursuivre des visions irréalistes !

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Ce qui doit s’arrêter RAPIDEMENT :

- quel que soit le sens que l’on donne à sa propre action, il faut admettre le principe que si cette action ne s’inscrit pas dans un ensemble global, elle ne sert qu’à de l’auto-satisfaction et guère au bien commun....

Corollaire : pour que ce principe soit accepté, un Conseil de référence doit s’exprimer sur chaque question et être totalement transparent, avec deux voies, l’une démocratique ouverte à tous et qui retient le principe de la majorité et l’autre, issue de ce Conseil "des sages" qui doit savoir dire OUI ou NON.

- cesser de faire "cavalier seul" et s’obliger à la concertation, cette idée reprise 1000 fois, ne peut fonctionner que si l’on accepte le principe de la sélection. En effet sous prétexte (juste) que le nombre de rapatriés vraiment actif est limité, on accepte tout le monde en se disant : "cela grossira les troupes et puis s’ils ont des défauts, ils ont aussi des qualités !".

C’est inexact, dangereux et perdure dans l’inefficacité.

Une illustration de ce problème est, par exemple, dans les associations qui ont les mêmes buts, mais dont les personnes ne s’entendent pas !

Je parlerai des cimetières, du 26 mars, sites internet etc... On peut tous comprendre que des avis et des lectures divergent, c’est humain, par contre cela ne fait qu’imager des divisions d’ordre personnel ou politique qui sont vraiment contre productives et qui sapent l’image globale.

Il ne s’agit pas de "faire un procès" à ces groupes, mais juste à poser la question : "Pourquoi se disperser, alors que tout le monde sait que l’union fait la force ?"

Avec immédiatement une autre question : que faut-il faire pour que cela change, parce que personne ne semble le vouloir et surtout personne ne le dit !

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Avec un peu de recul, on s’aperçoit que le groupe a déjà toutes les qualités, tous les composants, ainsi que les compétences humaines !

Alors où va-t-on ? Et qui peut changer cela ?

Ici, nous pensons que c’est le rapatrié LAMBDA qui peut changer cela, car si les présidents avaient voulu le faire, ils l’auraient fait depuis longtemps !

Qui a de la prise sur les présidents ?

La Palisse dirait : les adhérents des amicales et associations.

Voilà tout est dit ! Il s’agit bien d’un réveil collectif qui est souhaitable et gageons que s’il survient à temps, les compétences , le courage et le dévouement de nos présidents, sauront s’exprimer avec force et efficacité"locale" déjà prouvée et "globale" qui reste à prouver !

Alors on se réveille et on met la pression ?

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