Au sujet de la stèle profanée, a circulé sur le Net, et depuis pas mal de temps, un nombre incalculable de messages de pieds-noirs qui s’insurgeaient contre la stèle, rejoignant ainsi nos ennemis de toujours, Gavoury, LDH, MRAP, ARAC et bien d’autres encore. Ils sont même heureux de " l’happy end" qui lui a été réservée.

Ces pieds-noirs voient encore en Gavoury , l’ homme blessé qui a tout fait pour que l’assassin de son père soit à nouveau fusillé. Et ils lui donnent raison !

Bien entendu, il n’y a pas que des pieds-noirs pour se réjouir, mais c’est avant tout ceux-là qui nous intéressent parce que appartenant à notre communauté, nous les aurions voulu plus sensibles à notre désarroi.

Or, dans un journal internet "Rue89", du 18 novembre, c’est-à-dire le jour de l’enlèvement de la stèle, Rémi Leroux , journaliste, écrivait ces propos tenus par ledit Gavoury qu’il rapporte dans son article.

Pour Jean-François Gavoury, "ces gens-là ne veulent pas s’avouer vaincu aujourd’hui comme ils n’ont jamais voulu s’avouer vaincu en 1962" :

Amis, si vous êtes nos amis, relisez cette phrase, relisez-la encore ! Elle résonne dans nos cœurs comme la revanche d’un ennemi de notre Algérie française, un "pro-fln" d’avant et d’après 1962, un ennemi heureux de nous avoir, une fois de plus, comme jadis, chassés de chez nous, aujourd’hui de nos cimetières, avec l’aide de la France et de ces pieds noirs à gauche qui lui ont donné un sacré coup de main.

Comment vouliez-vous garder l’Algérie française quand nous avions les loups dans la bergerie et les chacals qui rodaient ?

Mais la compassion n’existe pas chez ces gens-là qui acceptent, voire aident, à détruire nos monuments aux morts.

Ayons une pensée pour ces mères, ces parents, ces enfants qui, aujourd’hui, ne pourront plus se recueillir sur la tombe de leurs fils, leurs pères ou leurs frères morts pour la France.

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