LOBBY ALGERIEN ET HOSPITALITE FRANCAISE

, par  Danièle LOPEZ , popularité : 27%

Depuis quelques temps, il semblerait que nous ayons une discrétion soudaine de la jeunesse algérienne si présente habituellement dans nos rues et dans nos banlieues. Cette absence est encore plus marquée dans les commerces, où nous avons l’habitude de côtoyer également les moins jeunes au quotidien.

Or, nous savons de source sure que cette « diaspora » très soudée , reçoit « des ordres ». Ainsi, si nos autorités ne peuvent en rien modérer les exactions de certains excités (je parle des mini-révoltes dans les cités par exemple) par contre le mot d’ordre qui sera donné par « ceux » qui dirigent dans l’ombre sera, lui, respecté et suivi à la lettre. Cette « soumission » est connue de tous ceux qui ont eu à travailler avec des ouvriers algériens en France.

Que pouvait bien cacher cette soudaine discrétion ?

Selon Hassan Moali , journaliste à El Watan , dans son article du 23 novembre, le gouvernement algérien a décidé de ne plus considérer les algériens expatriés comme des « émigrés », mais au contraire, comme des Algériens ayant pour mission d’aider leur Pays en partant à l’étranger.

Ainsi, ils devront :

- … représenter une diplomatie parallèle au grand bénéfice du pays (l ’ Algérie)

et

- … s’affirmer en tant que minorité visible …

Selon les propos du Consul Général de l’ Algérie en France,

- … « il est nécessaire d ‘élargir notre vision, dans le cadre d’une nouvelle démarche en favorisant la création d’associations socio-professionnelles d’un type nouveau ».

Nous savons tous l’image négative que véhicule l ’ Algérie d’aujourd’hui tant en Europe
que dans le Monde et ces dispositions sembleraient aller dans le bon sens . Elles nous auraient permis alors, d’envisager une collaboration entre nos deux pays ce qui aurait eu l’avantage de juguler le flux de l’immigration clandestine voire même de l’immigration tout court.

Mais cependant, les propos des gouvernants algériens et l’interprétation que pourront en faire leurs ressortissants doivent nous laisser sur nos gardes.

Toujours selon l’article de El Watan , tout laisse supposer, effectivement, que les autorités algériennes, décidées d’investir le terrain du lobbying, auraient pour but de peser, voir s’ingérer, dans les décisions du pays d’accueil.

Or, si nous considérons la situation actuelle de la France, nous comptons environ dix millions d’ Algériens en règle, c’est-à dire déclarés, vivant dans notre pays.

Nous devons donc interpréter comme une menace, pour ne pas dire, comme une déclaration de guerre, les objectifs du gouvernement algérien.

Nous connaissons la politique anti-française de l’actuel président algérien. Il est évident qu’il n’a pas su sortir son pays du marasme dans lequel il se trouvait et se trouve encore aujourd’hui.

Je dirais même que, depuis sa « ré-élection », le nombre des Algériens désireux de fuir leur pays est encore plus important que lors de leur guerre fratricide.

En inversant la vapeur, leur Président s’est-il dit qu’il serait plus facile de gruger les algériens émigrés - que depuis toujours il refoule - en leur demandant d’œuvrer pour leur pays tout en restant chez les autres ?

Il est marrant ce président ! Presque autant que le nôtre !

Déjà dans son article, Hassan Moali, déclare :

« … le poids de notre communauté oblige les prétendants y compris Sarkozy à draguer ces Algériens de France. Il est loisible d’imaginer la force de frappe et le poids qu’aurait un lobby organisé des Algériens de France sur les enjeux politiques. En France et en Algérie »….

La belle analyse que voilà ! Elle est belle la coopération avec les Algériens.
France Terre d’ Asile !

Il faudrait tout de même que les Français pensent à se réveiller !

L’une des raisons qui a obligé la France à donner l’indépendance à l’ Algérie, était sa démographie galopante. Ils étaient 10 millions en 1962. Aujourd’hui, nous avons hérité de ces dix millions-là et en Algérie ils se sont multipliés par quatre voire cinq.

Allons-nous les laisser peser sur nos décisions, s’ingérer dans notre vie politique ? Avons-nous le droit de les laisser espérer un jour nous diriger, alors qu’ils n’ont même plus assez d’air sain pour vivre décemment chez eux ?

C’est une question cruciale qui nous est posée à un moment le plus critique de notre vie politique.

A la veille des élections présidentielles de 2007, les Français ont le droit de savoir ce que décideraient les candidats devant une telle éventualité.

Il serait vital de leur poser la question dans « notre journal » afin que nous puissions nous rendre compte de l’impact que pourrait avoir ce « lobby algérien » dans notre Europe toute neuve et dans une France quelque peu malade.

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