[bleu marine]Envoyé par mail par Miss Marple[/bleu marine]  :

Quelques réflexions de nos ennemis d’hier et de journalistes qui ne pourront être taxés de partialité

Abderahmane FARES :

"S’il est, en Algérie, un domaine où l’effort de la France ne se discute pas, c’est bien celui de l’enseignement. On doit dire que l’école a été un succès certain. Les vieux maîtres, les premiers instituteurs, ont apporté toute leur foi pédagogique, sans arrière-pensée et leur influence a été extrêmement heureuse".

Belkacem Ibazen :

"La colonisation française en Algérie a fait faire aux Arabes un bond de mille ans".

Boualam Sansal :

"En un siècle, à force de bras, les colons ont, d’un marécage infernal, mitonné un paradis lumineux. Seul, l’amour pouvait oser pareil défi...Quarante ans est un temps honnête, ce nous semble, pour reconnaître que ces foutus colons ont plus chéri cette terre que nous, qui sommes ses enfants".

"Trente ans après l’indépendance, nous voilà ruinés, avec plus de nostalgiques que le pays comptait d’habitants et plus de rapetoux qu’il n’abritait de colons. Beaucoup d’Algériens regrettent le départ des Pieds Noirs, s’ils étaient restés, nous aurions, peut-être, évité cette tragédie".

Bachir Ben Yamed Directeur de Jeune Afrique :

"A son indépendance, nul pays extérieur au monde occidental, Japon et Afrique du Sud exceptés, ne disposait d’une infrastructure aussi développée que celle de l’Algérie".

Propos d’un Homme d’Etat syrien rapportés par Ferhat Abbas :

"L’œuvre de la France est admirable ! Si la France était restée 20 ans de plus, elle aurait fait de l’Algérie l’équivalent d’un pays européen".

Malika Boussouf journaliste :

"Si les Pieds Noirs n’étaient pas partis en masse, l’Algérie ne serait pas dans l’état désastreux dans lequel elle se trouve..."

Ferhat Abbas : ex. leader du F.L.N.

"La France a commis une crime : Elle a livré le peuple algérien aux tueurs et aux assassins".

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Il nous aurait fallu 20 ans de plus pour laisser aux indépendantistes un pays encore mieux équipé, aménagé, industrialisé ; le peuple algérien regrette le départ des Pieds-Noirs : le bon sens populaire ne dit-il pas qu’il vaut mieux avoir des remords que des regrets