Hommage aux victimes du 26 mars 1962 à Paris

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Sous un ciel gris et bas, balayée par un vent glacial, la commémoration des victimes du 26 mars 1962 à Alger est venue nous rappeler, combien 47 ans encore, le souvenir de ce drame est encore vivant en nous. La haute tenue de cette cérémonie, dans le souvenir, l’émotion, le respect et la dignité, prouve la sincérité de l’indélébile chagrin.

Le cortège, dérogeant à la règle, est venu de plus près, longeant la place de l’Etoile, et arrivant face à l’Arc de triomphe, drapeaux en tête, suivis des porteurs de gerbes bleu, blanche et rouge.

Suivait la petite foule des sympathisants, venus se recueillir en souvenir des victimes.

Et comment ne pas avoir en tête, ces images montrant ces personnes étendues sur le sol d’Alger, femmes, enfants, adultes, vieillards, sacrifiés à l’autel des illusions perdues ?

Comment, devant ces monuments, ne pas avoir en tête, l’ignoble indignité de cette tuerie, assumée de sang froid par un pouvoir indigne ? Comment oublier ?

Alors, les gerbes ont été déposées pour les victimes de cette journée, dont seuls les Pieds-Noirs et les Harkis, entretiennent le souvenir. Monsieur Claude Rochette, et le général Combette ont symboliquement ravivé la flamme, qui prend dans ce cas précis, une signification particulière.

La sonnerie aux morts, triste, grave, salut solennel, sonnait sous la voûte de l’Arc, dans un impressionnant silence. Puis, le Général Combette, a entonné la Marseillaise, reprise aussitôt, par les participants à cet hommage, suivie des Africains, dans cette ardeur ancienne, qui caractérise notre hymne.

Salut au drapeau , l’hommage se termine.

Certains prennent la direction de Saint Nicolas du Chardonnet, où un office religieux, clôturera dignement, cette journée du souvenir.

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