Vive la rentrée !! Devenez "promoteur" d’une projection de "La Valise ou le cercueil" ! (...)
Et après ?
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A la lumière des évènement qui continuent de secouer la Tunisie et malgré l’unanimité que cette "insurrection" a soulevé dans diverses couches de population et au sein d’une certaine classe politique, la crainte demeure que celle-ci débouche sur un chaos.
« On peut gagner sur le communisme, mais l’islamisme est la seule doctrine sur laquelle on ne pourra rien faire », prévient Mohamed Ben Brik, au regard soudain plus sombre.
« On peut gagner sur le communisme, mais l’islamisme est la seule doctrine sur laquelle on ne pourra rien faire », prévient Mohamed Ben Brik, au regard soudain plus sombre.
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Ainsi parlait Rached Ghannouchi, Président du Mouvement Islamiste El Nahad (la Renaissance) exilé à Londres et qui se dit prêt à rentrer en Tunisie et à participer au futur gouvernement d’union nationale :
« … l’Islam est une religion suprême par rapport à toutes celles qui l’ont précédé. C’est Dieu qui en a décidé ainsi et il en est le garant. [...]
La mosquée est le siège du gouvernement islamique.
L’Ilmania [laïcité], c’est un concept de Kouffars [infidèles].
« N’oubliez surtout pas que vous êtes ici des immigrés au sens de l’immigration du Prophète avec ses compagnons pour étendre l’Islam. [...]
Vos prédécesseurs étaient des ouvriers. [...] Tachez de devenir des patrons [...] Epargnez et créez des entreprises, telles que des sociétés de taxis, des boucheries. [...] Faites en sorte que pas un seul franc ne tombe ailleurs que dans la poche d’un musulman... ».
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Les interrogations demeurent sur les pays limitrophes et ce qui s’y passe devra être regardé de très près :
De quel poids les événements de Tunis pèseront-ils notamment sur cette autre interminable transition en cours dans l’Algérie voisine, où l’islamisme est toujours une donnée centrale de la vie politique, malgré sa mise au pas depuis la guerre civile des années 90. Les islamistes sont toujours la seconde force politique, bien que fragmentés et dressés les uns contre les autres. L’actuel président Bouteflika est à la fois leur point d’ancrage et le rempart sur lequel ils butent. La chute de ben Ali risque d’amplifier et d’accélérer le débat sur l’après-Bouteflika.
C’est sur l’Égypte du président Moubarak, cet autre dinosaure lui aussi souverainement haï par les islamistes, que les événements de Tunis peuvent faire boule de neige. Son pays, voisin d’Israël, formellement en paix avec lui, est en effet le pivot du pragmatisme et de la modération dans les conflits régionaux.
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Le mieux est parfois l’ennemi du bien
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