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Echec de l’intégration : Bordeaux
S’il est naturel d’être attaché à son pays d’origine (on en sait quelque chose !), il y a un moment subtil où cet attachement peut devenir potentiellement, une dérive nationale.
C’est une question importante et générale. Les espagnols, les portugais, les yougoslaves, etc.. ont gardé un lien fort avec leurs pays, c’est normal. Il est aussi normal que les algériens soient sensibles à ce phénomène.
La question de la double nationalité porte en elle les germes d’un effritement du tissu social. On est ICI ou on est LA BAS.
Que penser d’une vie ici et d’un esprit là bas ?
Est-ce productif de quelque chose de positif ? Est-ce une hypocrisie personnelle ou bien une compromission nationale ?
Enfin est-ce une bonne chose tant pour le pays d’origine que pour le pays accueillant ?
Sans faire d’amalgame et sans se tromper de discours, n’est-il pas légitime de se poser la question et de tenter des réponses ?
"A chaque fois que les ressortissants algériens sont appelés à voter, je réponds par l’affirmatif", ajoute ce propriétaire d’un hôtel situé à proximité de la gare du tramway Saint-Jeans.
Deux autres Algériens, l’un consultant en entreprise et l’autre une cancérologue n’ont pas manqué, eux aussi, d’exprimer leur volonté d’être présents lors de l’élection présidentielle prévue le 9 avril prochain.
"Nous restons liés à l’Algérie comme par un cordon ombilical. Et le fait de voter est une manière de lui rendre tout ce que nous sommes aujourd’hui", ont-t-ils dit.
Voir en ligne : Les Algériens de Bordeaux "viscéralement" attachés à leur pays d’origine