Commémoration le 5 Juillet 2011 sous l’Arc de Triomphe de Paris

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Ce mardi 5 juillet, sous un soleil parisien généreux, en présence de nombreux porte-drapeaux, d’une foule d’anonymes et de plusieurs personnalités politiques, nous avons commémoré ce jour de 1962, où l’ordre assassin a été donné « de ne pas intervenir »…

Les victimes de cet ordre se sont comptés par centaines, et d’autres ont disparu à jamais, sans que la moindre recherche soit faite. Voila ceux que nous ne pouvons oublier.

Voila ceux que nous honorons, dans le chagrin toujours vivace de ce jour où les dieux ont détourné leurs regards.

De nombreuses personnalités étaient présentes, parmi lesquelles Madame le Député Jacqueline Irles, MM.les députés Eric Diard, Lionnel Luca, Patrice Calmejane, monsieur Jean-Pierre Berbérian adjoint au maire du 9ème arrondissement de Marseille. Les députés Claude Goasguen et Guy Tessier étaient représentés.

Le cortège parti du haut des Champs-Elysées, drapeaux en tête, devant des badauds au regard interrogateur, a commencé sa triste marche, et nos pas nous ont conduits vers cette petite flamme, symbole d’un souvenir que nous gardons au cœur. Nous avons, pour honorer ces innocents sacrifiés, déposé les gerbes, avec émotion, tristesse et affection.


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M. Jean Fumaroli, président d’A.L.L.O (Amicale des anciens du Lycée Lamoricière d’Oran) a déposé la première gerbe.

M. Roland Soler président et Madame Jeanine Sorrentino, vice-présidente, ont déposé la deuxième au nom de l’A.N.R.O (Association Nationale des Rapatriés d’Oranie).

M. Denis Fadda président du CLAN-R (Comité de Liaison des Associations de Rapatriés), avec M. François Paz ont déposé la troisième.

M. Renaud Bachy, président de la M.I.R (Mission Interministérielle aux Rapatriés), au nom de l’Etat Français a déposé la quatrième.

Puis les présidents ont ravivé la flamme du souvenir soulignant aux consciences les raisons de notre présence. Nous avons chanté la Marseillaise pour notre Patrie, puis les Africains pour notre Pays, les victimes et les disparus.

Ce 5 juillet 1962 à Oran, après le 26 mars à Alger, était le signal attendu de la passivité du gouvernement. Ce fut le début d’un autre massacre dissimulé, celui des supplétifs Musulmans qui avaient tout donné à la Patrie. Nous avons eu dans nos cœurs, une pensée pour nos frères Harkis, au sort injuste et tragique.

F.P


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Voir en ligne : http://www.clan-r.org/portail/Comme...

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