Cineccitta à Sétif....

, par  Allezou...bIda ✞ , popularité : 11%

Mise à jour 05 avril 2010

Info prise dans la revue de Presse de Jean-Louis GRANIER au sujet du Festival de Cannes et du film « Hors la loi »

Comme toujours, le flou est plus persistant sur les films français qui représenteront le cinéma hexagonal. Deux longs-métrages semblent néanmoins se détacher : « Hors-la-loi » de Rachid Bouchareb, la suite d’« Indigènes », déjà présenté sur la Croisette

http://www.parismatch.com/Culture-Match/Cinema/Actu/Juliette-Binoche-illuminera-la-Croisette-176226/

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Un article de Nice-Matin proposé par Marcelle GAVINO, où il est aussi question de ce film.

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Il est fort possible que nous soyons obligés d’organiser rapidement une manifestation vers la mi-mai…Point final (le film de BOUCHARED n’étant pas terminé…)

Celle que nous avions faite le 10 novembre 2009 (projection du film de Yasmina ADI sur le 8 mai 1945) était une répétition à petite échelle.

Dans le générique de fin de ce film « Un autre 8 mai 1945 », nous avons vu le nom du directeur de la sélection du festival du Film de Cannes… (Thierry FREMEAUX)

Bizarre… ; non, pas vraiment.

Hervé CUESTA

http://tournantsrovigo.free.fr

http://oran1962.free.fr

04.93.47.90.66

NON au 19 mars 1962

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++++Original Reçu par e-mail

Prochain film de Bouchareb auteur de "Indigènes".

Rachid Bouchareb prospecte
à Sétif pour son prochain film "Hors-la loi".
Le premier tour de manivelle
du long-métrage Hors-la-loi de Rachid Bouchareb aura lieu le 27 juillet
prochain à Sétif. Actuellement, le réalisateur se trouve à Sétif pour des
repérages, où il a animé jeudi dernier un point de presse, donnant ainsi des
détails sur son projet qui se concrétise chaque jour davantage.

Le cinéaste Rachid Bouchareb est depuis quelques jours l’hôte de la capitale des
Hauts-Plateaux. En effet, le réalisateur d’Indigènes est en visite de
prospection des lieux où il donnera le premier tour de manivelle de son
nouveau film, Hors-la-loi, qui n’est, selon lui, qu’un prolongement de son
dernier film.
Cette nouvelle œuvre cinématographique, dont le budget est
estimé à 19,5 millions d’euros (15% du financement provient de l’Europe et
25% de l’Algérie), est la plus grosse production jamais réalisée en Afrique
et au Maghreb. En fait, Hors-la-loi a bénéficié, selon le producteur, du
soutien du chef de l’État, du ministère de la Culture, à sa tête Mme la
ministre, et de la station régionale de télévision de Constantine.

Dans une
rencontre conviviale, jeudi avec le producteur, le réalisateur et le
scénariste de cette super production, au niveau de l’hôtel El-Hidhab de
Sétif, Rachid Bouchareb nous a révélé que son film est un long-métrage de 2
heures 30 minutes. Le tournage, qui durera 5 mois, sera entamé le 27
juillet prochain à Sétif ; et le cinéaste a
repris les acteurs qui ont campé les rôles principaux dans Indigènes, et
reçu le Prix d’interprétation au prestigieux Festival de Cannes, à savoir
Samir Naceri, Djamel Debbouze, Rochdy Zem et Sami Bouadjila.
Mourad Khan,
Chafia Boudraâ, Ahmed Benaïssa et Larbi Zekkal, feront également partis du
casting. De plus, le scénario raconte l’histoire de trois frères, dont la
famille a été expropriée de ses terres et chassée. Survivant aux massacres
du 8 Mai 1945, les frères atterrissent en France et s’engagent dans la
Révolution. La bataille de Paris qui oppose le FLN à la police française va
les broyer, et les déchirer, mais leur combat est noble, voire sacré parce
qu’ils luttent pour acquérir le droit d’exister en tant qu’êtres humains à
part entière.

Cosigné par Rachid Bouchareb et Olivier Lorelle, le scénario
est fort et consacrera 25 minutes aux massacres du 8 Mai 1945 à Sétif et
Kherrata. “L’idée d’écrire Hors-la-loi m’est venue juste au moment où je
montais Indigènes. J’ai constaté que la fin de ce dernier, qui d’ailleurs se
termine par des moments forts où les Français fêtaient l’armistice réalisée grâce à 150 000 Algériens qui ont combattu pour la France, était ouverte et
qu’il fallait compléter car les Algériens qui sont sortis dans la rue pour
fêter cet évènement synonyme d’une promesse d’indépendance ont été tués et
massacrés. J’ai vu que ça mérite un film”, révèle M. Bouchareb, qui a
toutefois insisté sur le fait que ses films sont des œuvres
cinématographiques et non des documentaires.
Il ajoute : “Mon objectif est
de contribuer à rétablir la vérité historique et mettre la lumière sur une
partie de ces évènements sanglants et leur donner une dimension
universelle.”
De plus, outre l’Algérie, le film sera tourné en France, en
Belgique, aux États-Unis, en Allemagne et en Tunisie où un décor
représentant la rue principale de Sétif sera construit, et où évolueront
plus de 12 000 figurants.

“Les porteurs de valises ou les Français qui ont
participé à aider la cause algérienne ont aussi leur place dans mon film. Ce
sont les amis de l’Algérie”, ajoute plus loin le réalisateur. Ce dernier a
toujours été obsédé par les thèmes relatifs à la mémoire et à l’Histoire. En
réalité, il fait de cette quête plutôt qu’une obsession, une problématique
formelle et une thématique récurrente dans son cinéma.

Rachid Bouchareb nous
a également révélé que le film sera projeté en avant-première à Sétif et ce,
le 8 mai 2010, sur un écran géant, tout en déclarant : “Le film qui a
commencé ici finira ici !” Hors-la-loi sortira une semaine après en France.

En marge du point de presse, le cinéaste a également annoncé son projet
d’une trilogie qui revient sur les relations entre l’Amérique et le monde arabe.

La mythologie mensongère qui sert de fondement au FLN a les moyens !
Pas nous !

Le financement sera assuré par France 2 Cinéma, France 3 Cinéma, une avance sur recette du Centre National de la Cinématographie (C.N.C.), un pré-achat de Canal +, une production algérienne, une belge (Novak productions) et le Studio Canal assurera la distribution. La subvention française se monterait à 6 millions d’euros.

La voie royale pour un film dont le succès est assuré grâce à la présence de ces 5 acteurs qui ont reçu le prix d’interprétation à Cannes pour le film "Indigènes" et dont le sujet ne manquera pas d’attirer un public curieux de connaître "la véritable histoire" des émeutes qui eurent lieu à Sétif alors que la France fêtaient, dans l’allégresse, sa victoire sur les armées Nazi.

Nous ne savons pas si le réalisateur eut beaucoup de difficultés à trouver les euros et dinars nécessaires à son projet, ce que nous avons appris par contre c’est que pour le précédent film l’Algérie n’avait pas été généreuse, il est fort probable qu’elle a voulu se rattraper : sa réticence à financer un projet mettant en valeur les glorieux soldats "indigènes" de l’Armée d’Afrique a dû ulcérer plus d’un Algérien et le succès de ce film l’a sûrement incité à faire tinter la monnaie sonnante et trébuchante.

En raison de la domination idéologique qui meut le monde du spectacle, il se peut que ce film soit consacré par une palme à Cannes et alors Rachid Bouchareb pourra rêver d’un oscar et d’une étoile sur Hollywood-Boulevard.

Pendant ce temps là, certains films donnant un éclairage différent sur cette partie controversée de l’histoire sont interdits en Algérie, d’autres restent dans les tiroirs de leurs auteurs en panne de distributeurs : ils ne correspondent pas à l’idéologie ambiante.

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Voir en ligne : http://www.setif.info/article3530.html

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