Après nous et ils n’ont pas fait mieux !

, par  MORA , popularité : 7%

... vu sur le NET ...

Il est important, pour enfin arriver, un jour, peut être à une vision équilibrée, de regarder partout....

D’abord, dès les premiers jours de l’insurrection, des militants communistes se sont engagés, les armes à la main, aux côtés des Algériens. Ils ont payé de leur sang leur combat solidaire. Chacun connaît le nom de Maillot et d’Yveton, fusillés par les autorités françaises. D’autres, par leur action militante, ont courageusement oeuvré, au péril de leur vie, contre le pouvoir colonialiste autour du journal Alger Républicain, avec Henri Alleg et de nombreux Algériens, membres du Parti communiste algérien.

Certains d’entre eux furent assassinés, tel Maurice Audin, victime des parachuistes de Massu. Enfin, il faut souligner, en France même, les actions de masse contre la guerre des soldats rappelés, des trains bloqués, des militants couchés sur les voies. Et aussi, de nombre de ces rappelés, qui, dans les djebels, ont fait de la résistance et ont subi, de ce fait, une répression sauvage des cadres militaires. Enfin, le refus de combattre leurs frères algériens, a réuni dans les prisons ou en exil ,des centaines de jeunes Français.

La gangrène des peuples c’est la politisation des masses - anonyme.1966

Voir aussi les Pieds Rouges :

Algérie, les années pieds-rouges, Des rêves de l’indépendance au désenchantement de Catherine Simon, éditions La Découverte, Paris 2009

Voir en ligne : Histoire du réseau Jeanson : l’aide directe au FLN

Navigation