Antennes-relais : pour la justice, il est interdit... d’interdire

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C’était avant l’Iphone, le Blackberry et autres joujoux classieux. Une époque où les portables étaient lourds, moches et ne servaient qu’à téléphoner : la Préhistoire, ou pas loin. Mais il y a onze ans, déjà, les opérateurs de téléphonie mobile se faisaient la guerre pour installer leurs antennes de téléphone mobile sur nos toits.

Au village des Pennes-Mirabeau, un maire, le PS Michel Amiel, avait dit stop à cette prolifération incontrôlée : le 4 septembre 2001, l’élu prenait un arrêté municipal "afin de soumettre tout projet d’installation à une procédure préalable" de concertation et "d’interdire toute implantation à moins de 100 m des lieux recevant des enfants de moins de 12 ans". A l’époque alerté par des habitants de la Gavotte, Michel Amiel, qui est aussi médecin, le rappelle : "Je voulais protéger les écoles et les crèches, ainsi que les zones d’habitat dense, comme le secteur de Saint-Georges, explique-t-il. Ce n’est pas une position de principe. Mais si rien ne prouve le danger des antennes, rien ne l’écarte non plus, soyons honnêtes."

Voir en ligne : http://www.laprovence.com/article/a...

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