Tunisie : Un prêtre polonais égorgé... Des prostituées attaquées par les islamistes...

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Insécurité en Tunisie... Un ex-président Ben Ali dans le coma...
Un prêtre polonais égorgé... des prostituées attaquées par les islamistes  !

L’insécurité en Tunisie et le risque de poussée
intégriste ont été illustrés vendredi 18 février 2011 avec le
meurtre d’un prêtre polonais retrouvé égorgé "par des extrémistes" près de
Tunis, selon les autorités, et l’attaque d’une rue de prostituées par des
islamistes qui voulaient y mettre le feu au centre de la
capitale. 
 
C’est le premier meurtre annoncé à la fois d’un religieux et d’un étranger
depuis la chute du régime de Ben Ali le 14 janvier.

Marek Rybinski, 34 ans, a été retrouvé mort "égorgé" vendredi dans le garage
d’une école religieuse privée de la région de Manouba où il était chargé de la
comptabilité, a indiqué à l’AFP une source proche du ministère tunisien de
l’Intérieur.
C’est "un groupe de terroristes fascistes ayant des
orientations extrémistes qui est derrière ce crime, compte tenu de la façon
dont il a été assassiné", a ajouté le ministère dans un communiqué sans
préciser s’il visait là des islamistes ou des nervis de
l’ancien régime.

Le ministère polonais des Affaires étrangères a estimé qu’il s’agissait d’un
"un acte particulier à caractère criminel et qui n’a pas de liens avec les
événements des derniers jours en Tunisie". "Nous n’excluons pas cependant que
l’assassinat ait pu être commis pour des raisons religieuses", ajouté Rafal
Sobczak du service de presse du ministère.

* * *

Une poussée de fièvre islamiste avait surgi dans l’après-midi à Tunis : des
dizaines d’entre eux ont tenté de mettre le feu dans une rue où travaillent des
prostituées.
"Des islamistes ont tenté d’entrer dans la rue Abdallaah Guech pour
l’incendier", a déclaré à l’AFP un policier tunisien sous couvert de
l’anonymat. Une des principales maisons closes de Tunis est située dans cette
rue proche de la Medina.

"Des habitants les ont empêchés de rentrer dans cette rue jusqu’à l’arrivée des
agents des forces de l’ordre qui ont bloqué l’entrée en interdisant tout
passage. Ils ont ensuite réussi à disperser ces manifestants", a ajouté le
policier.
Cette zone a été survolée plusieurs heures par des hélicoptères de
l’armée.
"Des groupes ont tenté de s’introduire dans cette rue mais la police savait
déjà que des manifestants allaient arriver. Ils ont bloqué les issues et
maintenant la rue est gardée par la police et l’armée", a raconté un
commerçant.
Les islamistes avaient auparavant manifesté dans le
centre-ville en criant "Non aux lieux de prostitution dans un pays
musulman
".
"On a exigé la fermeture de cette rue, nous sommes dans un pays musulman et
nous devons appliquer ce que l’islam exige", a dit l’un d’eux, Hamza, 21
ans.

La semaine dernière, la communauté juive de Tunisie avait
exprimé son inquiétude au gouvernement après des incidents antisémites devant
la grande synagogue de Tunis.
"Là, nous sommes dans la vigilance", a répété vendredi le président de la
communauté Roger Bismuth. C’était "l’œuvre de salafistes (...)
mais il n’y a pas de terreau en Tunisie pour le développement du salafisme",
a-t-il ajouté.

Conscient du vide sécuritaire prévalant depuis la chute du
régime, le gouvernement avait décidé la semaine dernière de rappeler des
réservistes qui ont rejoint l’armée mercredi.
Le gouvernement est confronté chaque jour à l’instabilité avec des attaques à
main armée, des manifestations de Tunisiens réclamant une aide et à
l’immigration clandestine de milliers de Tunisiens partis
chercher un emploi en Europe.

Pour tenter d’apaiser les tensions sociales et répondre aux
demandes d’une population exaspérée par le chômage (14%, le
double pour les jeunes), le gouvernement a annoncé vendredi une série de
mesures d’aide sociale d’urgence pour les plus défavorisés (allocations
financières, titularisation d’ouvriers, attribution de cartes de soins
gratuits).
Il a aussi appelé les partenaires sociaux à entamer les négociations dans le
privé et le public, demande majeure de la puissante centrale syndicale UGTT,
selon son porte-parole Taieb Baccouch.

Enfin, il a adopté l’amnistie générale des prisonniers
politiques
. Un décret-loi doit être annoncé dans les "tout prochains
jours".

Source : Fethi Belaid - Le Parisien.fr

* * *

NDLR :Depuis plusieurs jours, il semble se confirmer que l’ancien
chef de l’Etat tunisien, le président Ben Ali, qui a fui la
Tunisie vers l’Arabie Saoudite le 14 janvier dernier, aurait
été victime d’un accident vasculaire cérébral (AVC) et serait actuellement dans
le coma.
Une page de semble définitivement tournée. La Tunisie doit impérativement se
relever sans que le vide sécuritaire me laisse la part belle
aux intégristes et islamistes de tout poils !


Voir en ligne : http://infos.fncv.com/post/2011/02/...

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