De l’éducation naît la grandeur des Nations... qui disait ! Education et élections

, par  DiaOulRu , popularité : 37%

Bonjour. C’est moi Belzébuth. Comment ça va ? Moi ça va.

Dernièrement, je me promenais avec ma cousine Lucie FAIRE. Comme vous le savez, nous nous nourrissons d’âmes perverties que nous trouvons au hasard de nos pérégrinations terriennes et que nous dégustons à souhait comme les pommes bien mûres de vos vergers. Au fait, depuis la première défendue avalée, de pomme, vous en avez mangé des tonnes, hein ? Défendues ou pas. Actuellement, c’est la pleine saison, de vente et de dégustation. C’est éducatif la rue vous savez ? Des individus, militants à ce qu’on les appelle, s’efforçaient à distribuer des tracts que personne ne prenait. Nous les avons aussi refusé mais afin de consoler le volontariat de ces gens dévoués à leur parti, Lucie pourtant diablesse leur a gentiment dit :

« - Ne vous donnez pas la peine, gardez votre papier, vous prêchez des convertis…
- De quoi ? De quoi ? Des con-vertis ? Et bien vous n’avez qu’à aller voter pour Untel, l’autre adversaire qui s’présente contre nous, hey !
- … ? ».

Chapeau ces militants, experts dans l’art de la communication et de la persuasion.

Perles d’affichage électoral

Dans un transport public, un voyageur prioritaire :
« - Monsieur, vous êtes assis à une place réservée. Voici ma carte. J’ai droit à cette place assise.
- Je vous la cède donc volontiers ma place, et avec plaisir…
- Non. Pas volontiers et pas avec plaisir. J’y ai droit…
- Oui, bien entendu… mais volontiers tout de même…
- Non… pas volontiers puisque j’y ai droit !
- … ? »

Bribes de conversation en passant :
« - Ben vi, vous savez M’ame Michu. C’est sûrement ben vrai pisque c’est Untel qui l’a dit à la télé… »
« - J’irai bien parfois au théâtre… mais j’y comprend rien. A la politique non plus. C’est pourquoi, j’en fais pas. »
« - Monsieur, savez vous donc que nous n’avons même plus le droit de dire qu’un plat cuisiné ne comportant pas de porc dedans, réchauffé et frais de trois semaines n’a pas l’air catholique… Monsieur ! »
« - … interdiction de plaisanter son copain Mohand en lui faisant remarquer qu’il travaille comme un arabe quand il a fait une connerie en blessant un de ses doigts à préparer un carré de mouton, sur son étal… »
« - … Et oui mon Cher. Mon Père avait un chien qu’il avait baptisé Adolphe. Quand il pissait dans la maison, il l’engueulait en le traitant d’abruti, d’andouille et de sale con, ou p’tit con, ou gros con, ou vieux ou jeune con, tout y passait quoi ! Mais jamais pauvre con. Il avait le respect des pauvres lui… il passait sa colère des boches à sa façon jusqu’au jour où ils l’ont foutu en tôle… hein ? Quoi ? Il ne faut pas non plus dire boche ? Ah bon ! »

Ah les pauvres terriens, ils ne peuvent même plus rigoler ni plaisanter. Terminé le langage populaire et imagé. Quoique. Ça dépend qui peut l’exprimer !

Et dire que bientôt ils vont devoir aller voter…

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