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, par  Allezou...bIda ✞ , popularité : 8%

En France, deux Miss aussi belles l’une que l’autre

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En côte d’Ivoire, dramatiquement, deux présidents aussi acharnés l’un que l’autre

Ils sont deux à revendiquer leur victoire à l’élection présidentielle du week-end dernier : Alassane Ouattara, déclaré vainqueur après dépouillement des urnes, et Laurent Gbagbo, le président sortant, qui a fait invalider le vote.

Samedi il s’est produit une situation qui aurait pu être cocasse si elle n’était pas aussi dramatique pour l’avenir de la Côte d’Ivoire. Les deux hommes ont chacun prêté serment.

Puis Alassane Ouattara a nommé son gouvernement, et Laurent Gbagbo son premier ministre, rapporte L’Express.

Une double gouvernance qui, évidemment, ne pourra pas durer. Pour tenter de résoudre la situation, Thabo Mbeki, ancien président de l’Afrique du Sud, a été nommé médiateur. Il est arrivé dimanche en Côte d’Ivoire, relate Europe 1.

http://www.lepost.fr/article/2010/12/06/2330306_cote-d-ivoire-les-missions-impossibles-du-mediateur.html

Installée dans la région de Montpellier, Marie est rentrée en été d’Abidjan. Son mari, ses amis y sont restés, leurs récits sont alarmants.Elle est rentrée en juillet, anticipant les tensions à venir autour des élections. « Je ne voulais pas prendre de risque par rapport à la petite », raconte Marie (1), revenue dans la région de Montpellier. Son mari, le père de sa fille, est resté en Côte d’Ivoire. Comme tous les Français, il est aujourd’hui confiné chez lui, en « zone 4 » de la capitale ivoirienne, proche du camp militaire français où vit la communauté tricolore. Marie y compte beaucoup d’amis.

Leurs témoignages sont inquiétants. « Cette nuit (la nuit de vendredi à samedi), ils ont été réveillés à trois heures par des coups de feu, ça a tiré jusqu’au matin », raconte la jeune
femme, connectée en permanence sur Skype, Yahoo et Facebook. Dans un pays où il y a « tellement de rumeurs qui courent », il est aussi question d’armes distribuées « aux petits voyous », des troupes déployées sur les ponts d’Abidjan, des policiers qui tapent aux portes pour demander aux habitants de quel bord politique sont leurs voisins. « En Afrique, pour 2000 francs CFA, environ 3 €, on n’hésite pas. Ensuite, des gens disparaissent... » témoigne Marie, en alerte : « C’est un remake de 2004. Ça avait aussi commencé par des tirs de lance-roquettes »... Mais ceux qui sont restés là-bas « n’ont pas d’informations » et « sont terrorisés ».

http://www.midilibre.com/articles/2010/12/04/A-LA-UNE-Une-heraultaise-craint-un-carnage-1471984.php5

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Les intérêts économiques français en Côte d’Ivoire sont très nombreux et très importants : Bouygues dans la distribution électrique et l’eau, Colas et Lefevre dans les travaux publics, Bolloré dans les domaines aussi divers que le transport maritime, la logistique terrestre, la manutention, le transit maritime et aérien, ou encore le transport ferroviaire, Orange et France Télécom dans le domaine des communications, E.D.F., Castel dans l’agro-alimentaire, sans parler des compagnies pétrolières Total et Elf, plusieurs banques ont ouvert des succursales (Société Générale, Crédit Lyonnais, Caisse d’Epargne).

Le nombre de filiales françaises recensé en 2006 est de 143. La France apparaît comme le premier partenaire commercial de la Côte d’Ivoire : premier investisseur (28 % de part) et premier client (18 %). Les entreprises françaises participent aux secteurs majeurs de l’économie du pays : agro-alimentaire, BTP, énergie, secteur pétrolier, transports, banques, assurances, hôtellerie.

http://www.mfe.org/index.php/Portails-Pays/Cote-d-Ivoire

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La France et ce pays d’Afrique déjà affaibli après des années de guerre civile ont beaucoup à perdre en cas de nouveaux troubles.

La crise politico-militaire en Côte d’Ivoire commence le 19 septembre 2002, un début de solution se profile le 24 janvier 2003 avec la signature de l’Accord de Linas-Marcoussis. Cependant, une brusque crispation en novembre 2004 remet en cause toutes les avancées obtenues. Une promesse de règlement final se dessine enfin avec la signature de l’Accord politique de Ouagadougou le 4 mars 2007.

Le 19 septembre 2002, des soldats rebelles venus du Burkina Faso tentent de prendre le contrôle des villes d’Abidjan, Bouaké et Korhogo. Ils échouent dans leur tentative de prendre Abidjan mais parviennent à occuper les deux autres villes, respectivement dans le centre et le nord du pays.

La rébellion qui prendra plus tard le nom de "Forces Nouvelles" occupe progressivement la moitié nord du pays, le coupant ainsi en deux zones géographiques distinctes : le sud tenu par les Forces Armées Nationales de Côte d’Ivoire (FANCI) et le nord tenu par les Forces Armées des Forces Nouvelles (FAFN).

http://fr.wikipedia.org/wiki/Crise_politico-militaire_en_C%C3%B4te_d%27Ivoire

L’instabilité politique depuis la fin de l’année 1999 a gelé ou reporté la plupart des investissements français.

Les tensions politiques de la fin 1999, la transition militaire qu’a connu le pays jusqu’au mois d’octobre 2000, les difficultés économiques et financières du pays (avec l’arrêt des décaissements des principaux bailleurs de fonds) ont obligé les entreprises étrangères et françaises à réduire ou geler leurs programmes d’investissement.

C’est le cas notable des travaux du 3ème pont d’Abidjan par Bouygues, des investissements de Côte d’Ivoire Télécom, etc.

http://webcache.googleusercontent.com/search?q=cache:QM6V713TGz0J:www.izf.net/pages/c%C3%B4te-d-ivoire/4981/+entreprises+fran%C3%A7aises+en+c%C3%B4te+d%27ivoire&cd=2&hl=fr&ct=clnk&gl=fr

Et les ivoiriens dans tout ça ?

Ils continuent à s’entre-tuer

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