SEVRAN DANS LA TOURMENTE

, par  Danièle LOPEZ , popularité : 45%

Décidément Pascal SEVRAN n’a pas beaucoup de succès avec les médias.

Ils se plaisent à transformer tous ses propos pour en faire des titres à scandale.

Var-Matin et France-Soir qui n’avaient certainement rien à publier dans leur « une », ont fait des choux gras de cette phrase un peu crue qui figure dans son livre « Le Privilège des Jonquilles ».

Alors, montent au créneau tous les collectifs et associations de gens de couleur des DOM, Antilles, Guyane, Réunion ...

Mais que diable ! sont-ils Africains ? vivent-ils en Afrique ? leurs enfants meurent-ils de la famine ?

Heureusement, non ! Ils sont bien à l’abri dans le cocon d’une France qui aura tout fait pour que ses enfants vivent dans les meilleures conditions .

Oui, mais … Il faut tout de suite crier à l’assassin dès lors qu’un « blanc » ose se prononcer sur les gens de « couleur ». C’est devenu une nouvelle mode qui a porté ses fruits, alors on essaye !

On sort les casseroles, on tape très fort dessus pour se faire entendre, on se fait filmer, on se fait interviewer, on réclame tout haut la tête de celui qui a osé !

Mais de quoi accuse-t-on ce brave homme ?

Car, la faute de Pascal SEVRAN, si faute il y a, réside dans l’image que véhicule sa phrase : « la bite des noirs….. ».

Mais pas dans le fond de son propos qui est juste.

Avec des mots plus sensibles pour dénoncer une natalité trop prolifique en Afrique, privant les enfants d’une vie décente, d’un avenir prospère et radieux, il n’aurait pas eu tous ces gens en mal de faire des procès à tout va dès qu’ils se sentent agressés.

Si dénoncer l’évidence est considéré comme du racisme, alors nous devrons nier l’existence de la famine, de la misère, qui existent dans la majorité des pays d’Afrique.

Régulièrement , sur les chaines nationales, sont diffusés des documentaires sur cette Afrique mal à l’aise, atteinte par la guerre et le SIDA , dont les enfants n’ont plus de parents pour les élever, car eux-même, atteints ou décédés ne peuvent plus subvenir aux besoins de leurs enfants dont seuls, les grands-parents souvent très âgés, se chargent de l’éducation de ces orphelins pour ne pas les abandonner.

Ils vivent, toujours selon ces documentaires, sans hygiène, dans des cases, envahis par les mouches , les moustiques, sans eau , sans électricité et surtout, sans aucun espoir de changer leur triste destin à moins de s’expatrier.

Tout cela est certes pitoyable. Et c’est cette réalité que Pascal Sevran a dévoilée tout haut, avec beaucoup d’amour pour ces enfants qu’il aime, mais en ne choisissant pas les bons mots.

Faute de protection, l’Afrique est entrain de mourir par le SIDA.

Cette constatation n’est pas nouvelle, elle est même régulièrement reprise par tous les chercheurs dans le monde.

L ’ O.M.S. et tous ces « médecins sans frontière » ou « médecins du monde » qui œuvrent dans ces pays le disent aussi .

Sont-ils racistes ou eugénistes ?

Et quand bien même ils seraient eugénistes. Améliorer la race, ne veut pas dire l’exterminer ! Ils le feraient pour que les habitants qui peuplent l’Afrique aient les moyens de vivre décemment. Sans misère, sans famine, sans avoir à demander l’aumône aux pays que l’on dit « riches ».

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