Regards sur l’imposture du 19 mars 1962

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inauguration de lieux du nom du "19 mars 1962" :

  1. Les arguments de la FNACA comparant le 19 mars au 11 novembre ou au 8 mai sont malhonnêtes et ridicules. En effet, le 8 mai, les Allemands ne tuaient plus de Français, le drapeau nazi n’était pas celui de la RFA, l’Allemagne ne nous insultait pas quotidiennement, des Allemands ne brûlaient pas de drapeaux français dans nos rues, Adenauer ne se comportait pas comme Bouteflika, les tombes françaises en Allemagne n’étaient pas profanées ! Alors qu’après le 19 mars, les massacres de civils ont véritablement commencé, le drapeau algérien est celui du FLN, ce pays que la France a inventé nous insulte sans cesse et nos cimetières sont massacrés. Enfin, les combats d’Algérie ne résultent pas d’une guerre entre états mais d’une guerre civile en quelque sorte puisque ce territoire (que cela plaise ou non) était français ! De plus aussitôt après Evian, le "GPRA" s’est empressé de dénoncer la signature (par un seul membre !) de la délégation FLN. Juridiquement en droit international, il n’y a donc pas d’accords d’Evian. Ils n’existent pas, ne constituent qu’une déclaration unilatérale et relèvent de l’imposture historique et légale.
  2. Tout à fait légalement en 2003, un texte a fixé au 5 décembre l’hommage aux morts pour la France en AFN. Point ! C’est curieux comme la "représentation nationale" est remise en cause quand cela ne convient pas à la seule FNACA.
  3. Si le 19 mars marque la "fin de la guerre d’Algérie", pourquoi alors le secrétariat aux Anciens Combattants continue-t-il d’accorder des cartes du combattant jusqu’au 4 juillet 1962 et pourquoi la FNACA en réclame-t-elle jusqu’en 1964 ?
  4. Plusieurs présidents de la République se sont déclarés opposés aux commémorations de mars : "L’anniversaire des accords du 19 mars 1962 n’a pas à faire l’objet d’une célébration" (Giscard d’Estaing). "S’il s’agit de marquer le recueillement national et d’honorer les victimes de la guerre d’Algérie, je dis que cela ne peut pas être le 19 mars." (Mitterrand) "Il n’est pas question que 19 mars soit une date officielle de commémoration. Il est arrogant de condamner et de mépriser la douleur qui fut la vôtre et celle de vos familles lorsque vous fûtes chassés de vos terres, de vos maisons, et séparés de vos amis. Je le répète, c’est par respect pour vous que je n’accepterai pas que la date officielle de la commémoration des morts de la guerre d’Algérie soit celle du cessez-le-feu, qui de surcroît, n’a pas été respecté." (Sarkozy)
  5. Les victimes françaises d’après le 19 mars 62 interdisent à jamais de célébrer cette date : civils européens et musulmans, harkis et autres auxiliaires, et (la FNACA l’oublie) les dizaines de militaires réguliers abattus ou enlevés. Il est sans doute unique dans l’histoire de France qu’une communauté ait eu plus de morts et de disparus après la fin prétendue d’un conflit que pendant toute la durée du dit conflit. Et cela, la FNACA et les élus qui la soutiennent l’occultent. J’ai vécu cette époque qui fut plus dangereuse pour nous que toutes les années précédentes !

Commémorer ou officialiser le 19 mars revient donc à nier et à mépriser les victimes d’après ce prétendu cessez le feu, et cela relève du négationnisme.

En donnant le nom de 19 mars 62 à des lieux de vos communes, vous êtes donc complice de négationnisme.

Au delà des positions doctrinaires ou de principe de la FNACA et de ceux qui la noyautent, il y a aussi une réalité bien peu glorieuse : Le prétendu "cessez le feu" c’était avant tout pour certains, "la quille" et la fin du danger, tout au moins pour ceux qui n’étaient pas planqués (voilà pourquoi, l’ayant vécue, je mets des guillemets au mot guerre…).

C’était la fin du risque pour eux ; pas pour les autres, ils s’en fichaient !

Cela relevait tout simplement de l’égoïsme, le même qui a caractérisé "l’accueil" des Français d’Algérie par la métropole quelques semaines plus tard… (vécu aussi !)

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