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Suite aux intempéries la prison de Draguignan, construite en zone inondable, a été dévastée. Tous les détenus ont été dirigés vers d’autres maisons d’arrêts en attendant la reconstruction d’une nouvelle prison à quelques kilomètres du centre ville.

L’État a-t-il des comptes à rendre aux détenus ou à quiconque au sujet de cette décision ? Certes non et pourtant j’ai entendu à la télévision un avocat ergoté sur cette décision : « Cette situation est particulièrement difficile car des détenus ont été dirigés jusqu’à Béziers et cela pose de graves problèmes pour les visites de leurs proches. »

Moi qui croyais que la prison était faite pour punir les individus qui se mettent hors la loi et qu’ils n’avaient pas un mot à dire, ni leurs familles, ni leurs avocats, sur les conditions de leur incarcération.

Ils bénéficient déjà de bien plus d’avantages que bon nombre d’honnêtes citoyens qui éprouvent tant de difficultés pour se loger, se nourrir, se soigner, se vêtir, s’instruire, se divertir, travailler, pratiquer un sport et même une religion et j’en oublie...

Il n’y a pas bien longtemps, un peu plus d’un demi-siècle, ces délinquants étaient relégués dans des bagnes à Cayenne et personne ne se posait la question de savoir si cela convenait ou non à leurs familles et pourtant la distance était un peu longue pour des visites d’autant plus qu’il s’agissait de relégation sans le moindre espoir de retour.

A cette occasion on s’est aperçu, ce n’est pas nouveau, que nos prisons étaient surpeuplées.

Une solution logique s’impose : expulser vers leur pays tous les détenus qui ne bénéficient pas de la nationalité française. Peut-être seront-ils mieux traités chez eux ?