Nous apprenons la démission du HCR de Madame Andrée Montéro.
PERPIGNAN : Centre de documentation des Français d’Algérie
... vu sur le NET ...
Les Français d’Algérie n’étaient pas une communauté monolithique, c’était déjà un agrégat de gens exilés de France, d’Italie, d’Espagne, de Jérusalem ou d’ailleurs, avec un ciment commun qui était la France. 1962, ce sera l’exil dans l’exil, la double blessure.
Alors comment comprendre que nous
soyons la seule communauté à qui l’on conteste le droit de revisiter sa mémoire ?C’est d’autant plus douloureux pour nous, que nous n’avons aucune possibilité de retourner en l’Algérie, la terre où nous avons respiré pour la première fois, afin de nous y recueillir sur une tombe, devant une maison ou un paysage. Et quand ces mêmes opposants brandissent des pancartes où on lit "Non au musée de l’OAS" ? Nous ne focalisons ni sur la guerre, ni sur un an et demi d’OAS. Ce qui nous intéresse c’est la globalité de l’Algérie qui nous a vus naître. Et nous voulons faire en sorte que la pluralité de sa population amène à une réflexion sur tous les exils. Comment mieux comprendre l’histoire de la Catalogne du nord, si ce n’est en connaissant les strates successives qui l’ont construite ! Notre projet n’est pas un projet de repli, au contraire il est le reflet d’une grande ouverture sur les autres et sur la compréhension de leurs blessures. Mais nos opposants ont toujours refusé de dialoguer avec nous. Ils nous font un procès d’intention, nous sommes suspects par définition parce que Français d’Algérie.
Voir en ligne : PERPIGNAN "On nous conteste le droit de revisiter notre mémoire"