ORAN : 5 juillet 1962, le travail continue !

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Depuis toujours Messieurs PAYA père et fils, Castano, poursuivent inlassablement et avec énergie, la recherche de la vérité sur le 5 juillet 1962.

Ce jour funeste pour les européens oranais, se dévoile au fur et à mesure des investigations et des recherches.

Sans doute, l’ouverture, un jour, des archives dévoilera-t-elle les preuves nécessaires ?

En attendant, des parcelles de vérité apparaissent ici et là, sur l’ALN, sur les luttes internes pour le pouvoir en Algérie, sur les défaillances de l’Armée sous la responsabilité de KATZ (et son obéissance aveugle et criminelle à De Gaulle)...

Cette vérité complexe se fait jour progressivement, pour le bien de tous !

Cette vérité est aussi recherchée par certains en Algérie, qui savent comme nous, qu’on ne refait pas l’Histoire, mais que nous essayons de l’écrire dans la vérité !

En effet, comme admettre que des imbéciles disent que l’Histoire appartient aux historiens, alors que les témoins sont là !

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Ce travail admirable, doit être poursuivi, pour qu’enfin des deux côtés on puisse "reconstruire" la vérité.

La chose politique a toujours maintenu le silence, l’hypocrisie et l’intoxication...

Seuls ceux qui recherchent la vérité, hors de toute intoxication politique, pourront trouver le chemin !

Lisez l’article indiqué :

Cependant, beaucoup refusaient encore le départ, attendant désespérément le retour d’un mari, d’un enfant, d’un frère disparus depuis la veille. Pour eux c’était l’attente inhumaine, sans nom. L’espoir était bien maigre, mais chacun s’y accrochait. Peut-être l’armée se déciderait-elle "enfin" à réagir et tenterait une opération de secours... une opération humanitaire pour sauver ces malheureux ? Et dans toutes les administrations, aux commissariats, aux gendarmeries, à l’état-major de l’armée française, à la mairie, à la préfecture, les déclarations de disparition s’accumulaient. Des scènes déchirantes avaient lieu ; des mères terrassées par le chagrin et l’angoisse s’effondraient. En quelques heures, des milliers de noms furent enregistrées… mais le général Katz ne s’émut pas pour autant. Pire, au lieu d’ordonner une perquisition générale dans la ville arabe, alors qu’il en avait militairement les moyens, il affirmait que ces disparitions étaient l’œuvre de personnes « ayant quitté Oran dans la journée du 5 Juillet »
Ainsi donc, des pères, des mères, des enfants s’en seraient allés, séparément, au plus fort de l’émeute, sans prévenir personne, abandonnant leurs familles ? De qui se moquait le "boucher d’Oran" ?

et le texte qui suit, diffusé par Joseph CASTANO :

De : oran laddh [mailto:laddh.boran@hotmail.com]
Envoyé : dimanche 8 août 2010 22:03
À : joseph.castano0508@orange.fr
Objet : A/S DU 5 JUILLET 1962, Oran

Bonjour Monsieur Castano

En réaction à votre article sur les événements d’Oran du 5 juillet 1962, intitulé "les Responsabilités", et repris sous l’intitulé "Oran...5 juillet : la version d’un pied noir", sur le site de Mohamed Benchicou, Le MATIN DZ, j’ai l’honneur de vous informer que le bureau d’Oran de la LADDH, la Ligue Algérienne pour la défense des droits de l’homme, pense sincèrement à lancer une compagne pour un appel à témoins sur les tragédies du 5 juillet 1962 à Oran. Nous voulions la lancer le 5 juillet 2010, mais faute de temps et de préparation, son lancement a annulé et reporté pour une date non encore décidée.

Nous sommes intéressés à plus d’un titre sur cette action, à vrai dire pour trois raisons, dont une est mienne.

De mon jeune trés jeune âge, j’ai entendu parlé des massacres d’Oran, moi qui est né en 1969 à Oran, d’une famille venue de l’Est du pays à Oran en 1966. A chaque fois que je roule sur le 3éme bd périphérique d’Oran qui longe le petit lac, j’imagine l’existence de ce charnier qui est juste devant nos yeux, et dont fort probablement les coprs ne sont pas tous décomposés, et que cet état de fait ne dérange nullement personne, notamment les gens qui ont vécus le 5 juillet.

A un certain moment je me suis dit peut-être les corps ont été retirés de cet endroit et enterrés ailleurs dans les cimetières chrétiens, mais ceci je ne l’ai jamais découvert sur les articles publiés sur cet événement, et de ce fait, l’existence de ce charnier est intolérable, et doit faire l’objet d’une compagne médiatique pour la recherche des coprs. le travail pour l’identification me semble difficile, voire impossible, je ne suis pas spécialiste.

C’était la mienne, maintenant pour la première raison, c’est que un travail de mémoire doit se faire, pour extérioriser ce drame, qui reste une véritable plaie pour des milliers de personne. le travail permettra aussi de comprendre comment une telle haine a pu transformer des personnes normales en de véritables monstres. extérioriser et discuter sur les événements, ne peut être qu’une bonne chose pour comprendre et éviter une répétition. Malheureusement nous avons encore connu des evénements aussi semblables et tragiques.

la deuxième raison, ce travail d’appel de témoins nous servira dans un futur plus ou moins proche, d’entamer une seconde compagne sur l’appel de témoins des disparitions forcées entre 1993 et 1998.

A cet effet, nous serions très heureux de connaitre votre avis sur ce projet, et des conseils pourquoi pas.

Fouad HASSAM .
laddh Oran.

Alors, la LDH tu dors ?

Voir en ligne : ORAN… 5 JUILLET 1962 : LA VERSION D’UN PIED NOIR La nuit tomba sur Oran

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