Le complot contre les Berbères a fait 300 000 morts

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Nous, Berbères, propriétaires authentique de ce territoire qui est l’Afrique du Nord, demandons au procureur du Tribunal de la cour internationale de justice de la Haye de lancer un mandant d’arrêt au moins a l’encontre de ces deux protagonistes, l’ancien dictateur Chadli Bendjedid et son chef d’etat major le Général Khaled Nezzar !

En ce moment, deux dinosaures du pouvoir arabo-islamique algérien, en l’occurrence, le Général Khaled Nezzar, ex-ministre de la défense, et l’ex-président Chadli Bendjedid, se livrent une guerre sans merci par presse interposée.

Voilà ce que Khaled Nezzar a écrit dans les colonnes du quotidien algérien El-Watan du 4 décembre 2008 :

"Des calculs étroits de pouvoir donnèrent à la mouvance islamiste, y compris ceux qui parlaient de guerre sainte, le loisir de prospérer en toute sécurité. Le souci de trouver un contrepoids au mouvement berbériste et au PAGS (parti de l’avant-garde socialiste) , accusés d’être à l’origine des troubles, amènera les conseillers de Chadli Bendjedid à préconiser une alliance de fait avec les fondamentalistes (certains responsables du FLN y seront pour beaucoup).
Le général Mejdoub Lakhal Ayat me disait à l’époque : ’’Ils sont en train de combattre les berbéristes, mais le mal viendra des islamistes radicaux car ils se préparent à la violence.’’

L’envoi de centaines de jeunes en Afghanistan pour prendre part au djihad bénéficia de la complicité des autorités.

Comme dirait l’autre : "le morceau est lâché !" La vérité est dite non par des militants berbéristes que nos démocrates, malveillants et mal inspirés, traitent avec mépris de fabulateurs et d’extrémistes, mais par un ancien chef d’État major de l’armée nationale populaire algérienne.

Début décembre 2008, Chadli Bendjedid, président de la République de mars 1979 à janvier 1992, avoue que durant la guerre d’indépendance (1954-1962) et sous son autorité, la région dont il était originaire, El Tarf et Souk-Ahras, parce qu’elle n’était pas élevée au rang de Wilaya par le Congrès de la Soummam, ne se reconnaissait pas dans cet événement qui jeta les bases du futur Etat algérien au sommet duquel il sera porté, vingt trois ans plus tard.

Mieux, la Base de l’Est comme il l’appelait se battait davantage pour sa reconnaissance par le GPRA à Tunis que contre les lignes françaises, ennemies.

Mais là où il montre son anti-kabylisme qu’il étalait au grand jour quand il était au pouvoir, c’est quand il reconnait qu’il n’agréait pas la Plateforme de la Soummam « parce qu’elle n’insistait pas sur l’arabe et l’islam » !

Comprenez par là qu’elle était faite par des Kabyles, notamment Abane Ramdane et des Chaouis comme Ben Boulaid qui auraient escamoté l’identité arabo-islamique de l’Algérie.

Nous savons tous comment il réprima la Kabylie durant tout son règne pour lui faire payer son berbérisme.

Antikabylisme du régime algérien : Les dignitaires se confessent (Suite)

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