LYON : violences "favorisées" ? Le cochon gène t-il ?

, par  MORA , popularité : 8%

Communiqué de presse du 15 mai 2011

Violences de Lyon : la responsabilité de l’Etat

La presse lyonnaise titre ce matin dimanche 15 mai sur les "violences"
qu’auraient commises une soixantaine de supporters de football hier soir dans le vieux Lyon.
Au regard des faits tels qu’ils sont relatés, une première observation s’impose : ces violences semblent bien légères, comparées à la délinquance à laquelle des centaines de Lyonnais sont chaque jour confrontés.
La deuxième est également bien simple : mobiliser 400 policiers pour encadrer une manifestation d’extrême-gauche de 800 personnes ayant clairement affiché leur volonté d’en découdre et un rassemblement identitaire de 600 est infiniment insuffisant, contrairement à ce qu’a pu écrire la presse. S’agit-il de la part de l’Etat d’une volonté de favoriser des heurts ? La question n’est pas extravagante.

De nombreux exemples le prouvent. Nous en citerons deux.
D’abord, le fait qu’une centaine de militants d’extrême-gauche, portant cagoules, casques, barres de fer, ont pu se déplacer sur plus d’un kilomètre sans que la police ne s’en émeuve. Ce cortège se dirigeait vers le local identitaire afin de concrétiser une volonté affichée depuis de nombreux jours sur les sites internet anarchistes : saccager le local du mouvement identitaire installé dans le vieux Lyon.
Le deuxième exemple que ce cortège anarchiste n’aurait jamais dû rencontrer la soixantaine de supporters de football sur le pont de la Feuillée qui était barré par les forces de police. Celles-ci semblent alors avoir fait mouvement ce qui a permis le contact entre les deux bandes rivales. Le cortège d’extrême-gauche a alors été dispersé violemment par les supporters de football.

Aurait-on voulu qu’il y ait heurt qu’on ne se serait pas conduit autrement.

Tout ceci découle d’une volonté clairement affichée de la part de la préfecture de rendre impossible le débat public sur l’islam en prétextant des violences et, au besoin, en créant des conditions permettant celles-ci.

Le Bloc Identitaire entend mettre le préfet du Rhône devant ses responsabilités. A ce titre, il déposera rapidement devant le tribunal administratif de Lyon un recours au fond contre l’arrêté préfectoral interdisant la marche des cochons. C’est ce type d’interdiction, allié à une volonté claire de créer un contexte de tension, qui sont, entre autres, la cause des débordements que l’on a pu connaître hier soir.

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